Bibliothèque de L'IMIST/CNRST

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Université Mohammed V - Souissi

Les affections génito-urinaires sont fréquentes à Rabat, comme partout dans les provinces étudiées du Royaume. Pour situer l’importance de ce problème, une enquête a été menée auprès de 500 personnes choisies au hasard, dont 279 hommes et 221 femmes, pour répondre au questionnaire anonyme. Cette enquête a été effectuée dans les endroits suivants de la ville : - Lycée Al Malqui, - Institut privé d’Enseignement libre Al Farabi, - Centre pédagogique régional (C.P.R.), - Centre de santé KOAS, - Urgences de l’hôpital Avicenne, - Cité universitaire d’Agdal et celle de Moulay Ismaïl, - Salons de coiffure pour dames, - Jardins publics et lieux de travail. Les résultats montrent que : - 219 personnes dont 143 hommes et 76 femmes, parmi les participants à l’enquête, avaient déjà eu au moins une symptomatologie génito-urinaire avant l’enquête. - 67,58% de la population atteinte ont moins de 30 ans, dont 7,76% ont entre 15-19 ans. - 73,97% de la population atteinte sont des célibataires et 26,03% sont des mariés. - L’écoulement génital constitue la symptomatologie la plus fréquemment rapportée par les deux sexes. - La prostitution est la principale source de transmission et de dissémination des malades sexuelles à Rabat. - 64,38% des participants atteints ont consulté le médecin. - 21,46% ont demandé conseil en pharmacie, 10,05% ont pratiqué l’automédication et 4,11% n’ont rien fait pour soigner leur maladie. - Le traitement du partenaire sexuel a été négligé dans 76,6% des cas. Pour remédier à cette situation à Rabat, nous proposons aux élus locaux et aux responsables de la santé : - De lutter contre la population sous toutes ses formes. - D’organiser des campagnes d’information sanitaire destinées aux jeunes. - D’expliquer à la population les moyens de prévention simples et pratiques. - De créer des centres spécialisés dans le dépistage et le traitement des M.S.T. accessibles à toute la population.