L'orbitopathie basédowienne et glaucome ( A propos de 3 nouveaux cas )
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Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Médicales et Pharmaceutiques | TH-617.741 CHA (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000014180 |
Sous format papier
Université Mohammed V - Souissi
L’association du glaucome à l’orbitopathie basedowienne a été décrite pour la première fois par BRAILEY et AYRE en 1900. Plus tard en 1918, WESLEY a parlé d’une hypertonie oculaire positionnelle dans le regard vers le haut qui accompagne dans 65 à 100% des cas l’exophtalmie basedowienne. Actuellement, la notion de glaucome et orbitopathie est plus discutée, on parle plutôt d’hypertonie positionnelle ou posturale associée à une ophtalmopathie dysthyroïdienne. Plusieurs auteurs essayent de définir cette hypertonie oculaire et de standardiser les moyens de mesure de la pression intraoculaire chez ces patients. Le glaucome grave est rarement rencontré au cours de la maladie de Basedow. Son mécanisme est actuellement bien connu et généralement facilement traité, mais il existe de rares cas où l’on est amené à mettre en œuvre un traitement plus lourd. A travers trois nouveaux cas d’orbitopathie basedowienne suivis et traités simultanément à l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V et la Fondation Ophtalmologique ADOLPHE DE ROTHSCHILD de Paris, nous allons essayer de revoir les différents mécanismes physiopathologiques, le retentissement de cette hypertonie sur le nerf optique et de proposer une conduite à tenir rationnelle et standardisée. Le problème qui a retenu notre attention est celui de la thérapeutique de cette hypertonie tantôt mise sur le compte du glaucome et donc traité comme tel, et tantôt associée à l’orbitopathie mais souvent reléguée au second plan.
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