Bibliothèque de L'IMIST/CNRST

Sous format papier

Université Mohammed V - Souissi

Notre étude porte sur 40 cas d’œsophagectomies transhiatales colligés à la clinique chirurgicale A de 1993 à 1998. La pathologie maligne représente 87% des indications (35 cas) : cardia 17 cas, 1/3 inférieur 14 cas, 1/3 moyen 3 cas, double localisation 1/3 supérieur + 1/3 moyen 1 cas. La pathologie bénigne de l’œsophage ne constitue que 12,8% (5 cas) : sténose peptique (2 cas), sténose caustique (2 cas), fistule œso-pleurale (1 cas). L’œsophagoplastie a été positionnée dans le médiastin postérieur chez tous les patients. L’estomac a été utilisé dans 11 cas, et le colon dans 23 cas. La morbidité globale est de 57% : les complications pleuro-pulmonaires (12 cas), les fistules cervicales (3 cas), péritonite postopératoire (1 cas), chylothorax (1 cas), hernie diaphragmatique (1 cas) les lésions du récurrent (6 cas). La mortalité opératoire (30 jours) est de 5% due à une occlusion intestinale aiguë secondaire à une hernie diaphragmatique (1 cas), une médiastinite carcinomateuse. L’œsophagectomie transhiatale permet de réalise une résection œsophagienne au prix de complications acceptables et d’un séjour hospitalier court, bien que cette technique soit palliative pour le cancer de l’œsophage t apparemment excessive pour le cancer du cardia.