Les paralysies après prothèse totale de la hanche (Revue de littérature)
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Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Médicales et Pharmaceutiques | TH-616.842 RIA (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000013972 |
Sous format papier
Université Mohammed V, Souissi
La prothèse totale de hanche PTH n’a cessé d’évoluer, cette évolution a permis un grand élargissement non seulement dans les indications thérapeutiques, mais aussi dans la catégorie de patients proposés pour la PTH. Seulement, malgré ces progrès réalisés, des complications peuvent survenir, dont la paralysie qui encore que rare doit être prise en considération, car d’une part elle peut être grave, d’autre part elle peut être évitable si les précautions nécessaires sont prises. La paralysie peut intéresser les trois nerfs de la région : le nerf sciatique, le nerf crural, et le nerf obturateur à un degré moindre. Il peut s’agir soit d’une compression, soit une lésion par étirement ou ischémie, soit carrément une section. La fréquence de la paralysie après PTH est de 0.3 à 4%. Deux facteurs de risque sont certains, il s’agit de l’intervention de reprise, et de l’allongement du membre. Le nerf sciatique est le plus souvent impliqué 80%. Le dépistage de la paralysie après PTH se fait par un examen neurologique minutieux. Le diagnostic doit se faire le plutôt possible afin de permettre une prise en charge précoce. Les potentiels évoquées somesthésiques préopératoires sont d’un grand apport pour les sujets à risque. La prise en charge consiste en un traitement médical et orthopédique tout en essayant d’identifier la cause. S’il n’y a pas d’amélioration au bout de 4 à 6 mois, une exploration chirurgicale est nécessaire. Le pronostic est variable selon le degré de sévérité de la lésion, et selon la précocité du traitement. L’évolution peut se faire vers la régression complète comme elle peut se faire vers un déficit permanent (dans 1/3 des cas). Une réexporlation peut affecter le pronostic. La prévention est donc très importante, et doit tenir compte des facteurs de risque et inciter à éviter les incidents préopératoires (placement des écarteurs, et positionnement des membres).
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