Bibliothèque de L'IMIST/CNRST

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PH.D

Nous rapportons dans cette étude l’expérience du service d’orthopédie traumatologie du professer I. Moulay à l’hôpital Militaire d’instruction Mohammed V Rabat, en matière des fractures de la tête radiale à propos de 34 cas colligés de Janvier 1985 à décembre 1990. Le recul moyen est de 4 ans. Il s’agit d’adultes jeunes en majorité. Le type I et II prédominent avec 65% contre 35% pour le type III et IV. La prédominance nette du sexe masculin : 7 hommes pour une femme. Parmi les diverses étiologies les chutes simples et les chutes d’un lieu élevé représentent les 2 étiologies les plus fréquentes. Notre attitude thérapeutique est éclectique. Le traitement orthopédique concerne strictement les fractures non déplacées et stables ou les fractures non opérables pour une contre-indication. Le traitement chirurgical domine les indications thérapeutiques : la résection avec ou sans implant prothétique a été réservé à 25% des fractures opérées. L’ostéosynthèse avait une place de choix 75%, ses meilleures indications sont les fractures de type II, la plupart des fractures de type III, quelques fractures de type I et exceptionnellement de type IV. La rééducation précoce doit être la règle. Selon les critères de RADIN et RISEBOROUGH les résultats sont satisfaisants dans 88% des cas. Les échecs sont liés à la nature sévère des lésions, à l’imperfection de L’ostéosynthèse et à la résection de la tête radiale.