Influence des hormones sexuelles sur le parodonte
Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres | Réservations |
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Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Médicales et Pharmaceutiques | TH-617.63 FAR (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000008443 |
Sous format papier
Université Mohammed V - Souissi
Les tissus parodontaux montrent une réponse accrue aux modifications hormonales. Les changements cliniques rencontrés dans la gingivite due à la plaque sont accentués par les taux d'hormones au-dessus de la normale dans la circulation, en raison de mécanismes tels que l'immunosuppression partielle, l'augmentation de l'exsudation du fluide gingivale, la stimulation de la résorption osseuse et la stimulation de l'activité de synthèse des fibroblastes. Pendant la puberté, le cycle menstruel et la grossesse, les réponses aux irritants locaux sont exagérées. On assiste à des modifications de la perméabilité vasculaire, des changements dans les populations bactériennes présentes, ainsi que des changements des réponses de l'hôte. L'effet principal des hormones est d'accentuer les pseudopoches plutôt que de provoquer un changement au niveau de l'attache, excepté dans le cas ou il existe une maladie parodontale associé à une inflammation et une perte osseuse due à la plaque bactérienne. Lors de la ménopose, la diminution des taux d'hormones féminines peut aggraver une parodontite préexistante mais non la provoquer. Ainsi, les modifications hormonales ne peuvent pas être considérés comme un facteur étiologique mais ils sont considérés comme un facteur aggravant de la maladie parodontale. Un bon contrôle de plaque, donc, reste primordial pour une bonne santé parodontale.
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