IMIST


Vue normale Vue MARC vue ISBD

Géodynamique et exhumation des bordures méridionales de la mer d’Alboran entre le massif Béni Bouzera et le cap des trois fourches (rif, Maroc). Apports de la méthode d’analyse par les traces de fission

par Azdimousa, Ali Publié par : Université Mohamed Premier, Faculté des sciences (Oujda) Année : 2000
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
    Évaluation moyenne : 0.0 (0 votes)
Type de document Site actuel Cote Statut Date de retour prévue Code à barres Réservations
Thèse universitaire La bibliothèque des Sciences Exactes et Naturelles
TH-551.4680964 AZD (Parcourir l'étagère) Disponible 0000000007919
Total des réservations: 0

Sous format papier

Université Mohamed Premier

Ce travail aborde dans un premier temps les problèmes d’exhumation et de dénudation de la chaine rifaine, en relation avec l’ouverture de la Mer d’Alboran par le biais d’étude thermo chronologique suivant la méthode de traces de fission sur les minéraux de zircon et d’apatite ainsi que sur l’analyse radiométrique k/Ar sur des minéraux argileux. La méthode de datation par traces de fission est basée sur la fission spontanée de 238U. les dommages provoquées par la fission laissent des traces qu’on utilise en datation. La stabilité des traces de fission vis-à-vis de la température varie selon les espèces minérales. Cette caractéristique est de grande importance pour révéler les modalités de refroidissement et d’exhumation des régions étudiées, ces modalités seront davantage exprimées si d’éventuels moyens de datations radio chronologiques sur d’autres minéraux thermochrnométres sont disponibles. Ce type d’étude a révélé dans le Rif externe (massif de Kétama) l’existence de deux événements thermiques, le premier est d’âge 130 Ma (crétacé intérieur), le second est d’âge 80 Ma (crétacé supérieur). L’étude diffractométrique aux rayons X sur des minéraux argileux néoformés ainsi que les informations fournies par les datations traces de fission montrent que ces événements thermiques sont liés à des métamorphismes de faible degré. Ces résultats évoquent pour la première fois dans le Rif l’existence de métamorphismes crétacés longtemps considérés miocènes. Dans le Rif interne, les datations traces de fission des zircons montrent que les Sebtides du massif de béni Bouzera ainsi que l’unité Ghomaride d’Akaili ont subit un événement thermique supérieur à 330°C d’âge 19-20 Ma. Cependant cet événement n’a atteint qu’une température proche de 300°C dans l’unité Ghomaride de béni Hozmar. De son coté, l’étude thermochronolgique par traces de fission sur les apatites montrent que le Rif interne a traversé l’isotherme 100°C vers 15-16 Ma. L’optimisation informatique des données des longueurs de traces confinées montre que le refroidissement au dessus de l’isotherme 120°C n’est postdaté que par 1 à2 Ma et que le passage de la zone de rétention des traces dans l’apatite située entre 120°C et 60°C s’est effectué très rapidement en moins de 3 Ma. De même, cette étude montre que le domaine interne, comme les domaines externe et de flyschs, n’ont pas subi d’événement thermiques pouvant les réchauffer au-delà de 60°C depuis Ma. Dans un deuxième temps, ce travail est consacré à une étude de géologie classique qui traite les problèmes cartographiques, stratigraphiques, sédiment logiques et structuraux du Rif oriental dans la région située entre le Ras Tarf et le cap des trois fourches. Ainsi, l’étude géologique du massif subrifain des temsamane a permis d’illustrer des propriétés litho stratigraphiques et tectoniques qui sont proches de celles identifiées dans la zone subrifaine ainsi que dans l’avant-pays rifain oriental. Cette étude montre que le substratum de ce massif métamorphique est formé de terrains paléozoïques en position para-autochtones qualifiés pour la première fois de constituant du substratum du Rif externe. La découverte de fossiles renforce les attributions d’âges à certains formations de la couverture constituée de terrains allant du Trais au crétacé confirme l’absence de faciès miocènes métaphorisés. Structuralement, les temsamane ne résultent pas de l’accolement de lanières déplacés tectoniquement le long de cisaillements ductiles senestres comme cela fût interprété antérieurement. L’étude microtectonique a révélé l’existence de déformations ductiles liés à une compression subméridienne succédée d’un serrage E-W qui précédent l’écaillage localisé au nord du massif et le jeu coulissant de l’accident du Nékor. Les déformations ductiles rencontrées dans les Temsamane pourraient être contemporains des phases de métamorphismes crétacés datés dans le massif de Kétama. L’architecture actuelle des temsamane est sous contrôle d’événements néotectoniques néogènes et actuels. Une cartographie fine dans temsamane et des bassins néotectoniques avoisinants de Boudinar et du Cap des trois fourches est réalisée. Dans ces bassins néogènes , l’analyse de stratigraphie séquentielle des dépôts a permis de faire un découpage en séquences et discontinuités qui ont conduit à déterminer l’architecture des corps sédimentaires et marin pour permettre de corréler et de proposer des âges à certains séries néogènes mal datées. L’analyse tectonique a permis aussi d’expliquer la mise en place du volcanisme de la région. En tenant compte des différents résultats obtenus, un nouveau modèle expliquant l’histoire géodynamique du secteur périméditerranéen occidental de l’océan téthysien et de celles des marges continentales d’Afrique, d’Europe et d’Alboran est proposé.

Il n'y a pas de commentaire pour ce document.

pour proposer un commentaire.
© Tous droits résérvés IMIST/CNRST
Angle Av. Allal Al Fassi et Av. des FAR, Hay Ryad, BP 8027, 10102 Rabat, Maroc
Tél:(+212) 05 37.56.98.00
CNRST / IMIST

Propulsé par Koha