Investissement directs étrangers et croissance économique au Maroc : impact selon le pays d'origine
Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres | Réservations |
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Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Juridiques, Economiques et de Gestion | TH-332.60964 AZE (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000027914 |
PH.D Université Mohammed V 2015
Le but général de cette recherche consiste à évaluer d’une part, l’impact des investissements directs étrangers (IDE) sur la croissance économique au Maroc sur la période 1980-2012 en utilisant la méthode des moindres carrées ordinaires et d’autre part, leur effet sur la productivité totale des facteurs (PTF) du secteur des industries manufacturières marocaines sur la période 1985-2012 à l’aide des données de panel (méthode GMM). Notre apport par rapport aux recherches antérieures est de vérifier si l’origine de l’IDE serait de nature à avoir des impacts différents sur la croissance économique et sur la PTF de l’industrie manufacturière. L’argument avancé. Pour emprunter cette piste de recherche est que la nature des investissements, leur contenu technologique et la manière et les conditions de transfert de cette technologie vers le pays d’accueil. En l’occurrence le Maroc, ne sont pas forcément les mêmes et divergent d’un pays à l’autre.
Les principaux résultats de cette recherche démontrent, notamment, dans le cas du secteur des industries manufacturières, que la prise en compte de l’origine des IDE à savoir ceux émanant de la France et de l’Espagne agit d’une manière différente sur la PTF dudit secteur. A cet égard, l’impact des participations françaises sur la PTF s’avère négatif et stastiquement significatif au moment où l’effet des capitaux d’origine espagnole est significatif et positif.
Ce constat peut être expliqué, entre autres, par la nature des branches investies par les entreprises de chaque pays et par les performances desdites entreprises en termes de productivité par rapport aux entreprises locales. Dans le cas de la France, la plupart de ses participations se concentrent dans les secteurs de moyenne et de haute technologie où les spillovers technologiques nécessitent une capacité d’absorption et d’assimilation élevée des entreprises locales. Par ailleurs, la présence des capitaux espagnols se manifeste en général dans les branches à contenu technologique faible. De plus, la comparaison des performances en termes de productivité des entreprises françaises, espagnoles et marocaines, sur la période 1986-2012. Fait ressortir un décalage important notamment au niveau de progrès technologique. Ainsi, les firmes françaises devancent largement, en moyenne annuelle, les entreprises nationales en la matière au moment où ces dernières se situent à peu près au même niveau que les entreprises à participations espagnoles.
De ce fait, le transfert de la technologie à travers la présence étrangère dans le secteur des industries manufacturières marocaines concerne uniquement les branches de technologie faible ou moyenne-faible où l’écart technologique entre les firmes étrangères et locales est négligeable.
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