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Université Mohammed V - Souissi

Notre travail est une étude rétrospective de 117 dossiers de diabétiques décédés à la clinique médicale "E" entre le 1er Janvier 1982 et le 31 Décembre 1991. L’étude de notre série montre que 76 patients ont un diabète non insulino-dépendant (48 hommes et 26 femmes) alors les 41 autres ont un diabète insulino-dépendant (21 hommes et 20 femmes). Le taux de global de mortalité diabétique est de 3,71% alors que celui de la mortalité hospitalière globale du service est de 3,60%. • 38 malades sont décédés d’infection (germes banaux (20,5%), tuberculose (12%)). • 25 par décompensation acidocétosique (21,4%), 9 par hypoglycémie (7,7%), 2 par coma hypersmolaire (1,7%) dont un à l’âge de 16 ans. • 12 par cardiopathie ischémique (10,2%), 6 par accident vasculaire cérébral (5,1%), 1 par gangrène (0,8%). 12 par embolie pulmonaire (1,7%). • 9 de causes rénales (7,7%). • 12 de causes variées (10,2%). En comparant nos résultats, ces derniers rejoignent ceux des pays en voie de développement et vont à l’encontre des données de la littérature occidentale qui montre que les cardiopathies ischémiques et les accidents vasculaires cérébraux occupent la première place (75%) ; les gangrènes, les comas métaboliques et les infections deviennent de plus en plus rares. Nous insisterons sur l’importance de la prise en charge des diabétiques pour améliorer le pronostic de ce véritable fléau social : - Education diabétique structurée. - Thérapeutique adaptée et personnalisée. - Création de centres spécialisés. - Formation du personnel quantifié médical et surtout infirmier. - Développement de la recherche clinique et épidémiologique dans les centres hospitalo-universitaires.