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Etude de la réponse détoxificative de la tomate (Lycopersicon esculentum Mill.) au stress dû aux xénobiotiques /

par Chahid, Karim Publié par : Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (Fés) Détails physiques : 122 pages Année : 2014
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Thèse universitaire La bibliothèque des Sciences Exactes et Naturelles
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Janati Idrissi, Abdellatif (Président)||Ennabili, Abdeslam (Directeur de thèse)||Bakkali, Mohammed (Rapporteur)||Hammani, Khalil (Rapporteur)||Ben Driss Amraoui, Mohamed (Rapporteur)||Harki, El Houssaine (Membre)||Laglaoui, Amin (Invité)||Zantar, Said (Invité)

PH.D - Université Sidi Mohammed Ben Abdellah 2014

Au Maroc, la culture de la tomate occupe une place importante dans l‟économie nationale. Néanmoins, elle est menacée par différentes maladies et ravageurs, affectant aussi bien sa qualité que sa quantité de production. Pour cela, on a souvent recours aux pesticides qui sont en fait une “arme double” ; d‟une part, ils permettent l‟amélioration de la productivité et d‟autre part, ils peuvent conduire à des contaminations importantes de la chaîne alimentaire. Dans notre étude, nous nous intéressons à l‟évaluation de l‟effet de trois insecticides fréquemment utilisés dans la région nord du Maroc chez la tomate (Lycopersicon esculentum Mill.), notamment le α-cyperméthrine de la classe des pyrethroides, le Chlorpyriphos éthyl de la classe des organophosphorés, et le Pirimicarbe de la classe des carbamates. Dans un premier temps, nous nous sommes intéressés à l‟évaluation d‟un éventuel effet des insecticides sur la croissance et le développement de la tomate. En effet, nos résultats ont mis en évidence une perturbation du développement et de la croissance normale des plants traités ; nous avons remarqué que les insecticides induisent un effet retardateur de la germination et de la croissance chez les plants traités, ainsi qu‟une formation plus lente de nouvelles feuilles. Par la suite, cette perturbation du développement des plantes de tomates, suite à l‟application des insecticides, nous a poussée à étudier les substances de réserves ainsi que les enzymes de digestion. Nos résultats ont montré d‟une part une accumulation significative des substances de réserves notamment des protéines, des lipides et de l‟amidon chez les plants traités, et d‟autre part une perturbation de l‟activité des enzymes de digestion, se manifestant par une diminution significative de l‟activité de l‟α-amylase et une augmentation des activités protéasiques. Ces résultats nous ont amenés à évaluer l‟état de stress auquel seraient soumis les plants traités, et cela par le biais d‟une étude histochimique d‟une part, et une évaluation des taux de certains indicateurs de stress tels que la proline, le malonaldialdéhyde (MDA), et la chlorophylle d‟autre part. L‟évaluation in vivo du taux de l‟anion superoxyde et du peroxyde d‟hydrogène a montré une accumulation significative de ces deux composés chez les plants traités. S‟agissant des indicateurs du stress, les résultats obtenus ont montré une accumulation significative de la proline et du malonaldialdéhyde (MDA) ainsi qu‟une diminution marquée de la chlorophylle A et de la chlorophylle B ; ce qui témoigne d‟un état de stress chez les plants traités. En fin de cette étude, nous nous sommes intéressés à la réponse des enzymes de détoxification, notamment la super oxyde dismutase (SOD), la peroxydase (POD), la catalase (CAT), la gluthatione-S-transférase (GST), la gluthatione réductase (GR), et l‟ascorbate peroxydase (APX), ainsi que l‟estérase. Les résultats obtenus montrent une stimulation importante de ces enzymes en réponse à l‟application des insecticides. En conclusion, cette étude a montré que les insecticides d‟origine chimique, destinés à priori à protéger la plante contre des agressions externes, sont eux-mêmes les premiers agresseurs de celle-ci ; ceci nous incite à chercher d‟autres voies de traitement moins dangereuses aussi bien pour la plante que pour son environnement tel que la lutte biologique ou les biopesticides.

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