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Etude neurocytochimique des médiateurs dans le cerveau d’un reptile, le caméléon ; voies visuelles et oculomotricité

par Bennis, Mohammed Publié par : Université Cadi Ayyad, Faculté des Sciences, Semlalia (Marrakech) Année : 1991
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Université Cadi Ayyad

Cette étude nous a permis de faire une approche immunocytochimique des neuromédiateurs dans le cerveau du caméléon, de leurs relations avec le système visuel ainsi que de leur contribution possible dans les processus oculomotricité. 1) L’immunocytochimie nous a permis de dégager du point de vue neuroanatomiques des caractéristiques propres au caméléon, notamment : - L’absence de neurones monoaminergiques dans les cellules en contact avec le LCR au niveau du 3ème ventricule. - La présence d’un plexus de fibres sérotoninergiques en position supra-épendymaire qui n’a été décrit jusqu’à présent que chez les mammifères. - L’absence de corps cellulaires peptidergiques au niveau du cerveau postérieur. - La localisation très particulière des neurones à GnRH au niveau du tegmentum dorsal à proximité des noyaux oculomoteurs III.. 2) Les méthodes de traçage (radioautographie, HRP, carbocyanine) ont permis de localiser les noyaux de relais visuels primaires et ont relevé certaines particularités : - Croisement totale des voies visuelles. - Marquage d’un noyau optique hypothalamique, dorsal au noyau périventriculaire postérieur. - Marquage d’un noyau optique centrifuge par transport rétrograde de peroxydase au niveau de l’aire tegmentaire ventrale 3) L’étude de l’oculomotricité, nous a permis de quantifier le champ oculomoteur, les réflexes d’origine visuelle, vestibulaire et proprioceptive qui contribuent à la stabilisation du regard chez le caméléon. Nous avons observé ainsi : - Un champ oculomoteur très développé surtout dans le plan horizontal. - Des saccades spontanées de grande amplitude avec une indépendance entre les deux yeux. - Un reflexe optocinétique (OKN) plus important dans le plan horizontal que vertical. - Un gain de l’OKN en stimulation bioculaire plus élevé qu’en stimulation monoculaire : ce qui traduit une intégration binoculaire. - Une faible participation de la tête dans la stabilisation du regard. - Une intégration visuo-vestibulaire lors d’un mouvement du corps. Nous avons pu ainsi, dégager du point de vue de la neuroanatomie et de l’oculomotricité, les points communs du caméléon avec les autres espèces de reptiles et ses caractéristiques propres. Cela pourra contribuer à mieux connaitre la neuroanatomie d’une classe clé dans la phylogénie et également à mieux comprendre certaines fonctions hautement spécialisées chez le caméléon comme son mode de vision particulier.

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