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Le bassin versant de la Moulouya : Pollution par les métaux lourds et essais de phytoremédiation

par Saidi, Nadia Publié par : Université Mohammed V – Agdal, Faculté des Sciences (Rabat) Année : 2004
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Université Mohammed V – Agdal

L’oued Moulouya est un exemple représentatif du transfert des métaux lourds à partir du site minier abandonné. En effet, le transfert de ces polluants fournit une indication sur la destinée et le partage des métaux dans l’écosystème. A travers la première partie du travail, nous avons montré que les eaux et les sédiments sont contaminés par le cadmium, le cuivre, le plomb et le zinc issus de la mine d’Aouli située au niveau de la Haute Moulouya. Au niveau de la Basse Moulouya, cette contamination est accentuée par apport anthropique via l’affluent oued Za. L’examen des rapports des métaux cadmium, cuivre et plomb par rapport au zinc dans les sédiments a permis de persuader qu’aucun effet notable dû aux apports des affluents n’est mis évidence sur le contrôle des concentrations des éléments dans les sédiments. Dans un deuxième temps, nous nous sommes intéressés à l’étude écologique du bassin versant de la Haute Moulouya. L’étude a porté particulièrement sur l’impact de la mine d’Aouli, source potentiel de contamination du sol dans cette région, sur l’écosystème. La contamination ne semble pas affecter la densité de la microflore bactérienne mais a un effet sur celle du couvert végétal. Les teneurs élevées en métaux lourds ont induit une sélection végétale privilégiant les espèces les plus adaptées à de tells conditions. A la suite de cette étude, nous avons porté notre attention sur les essais de phytoremédiation. Nous avons suivi la survie et la croissance des espèces de plantes métal-tolérantes : Festuca arvenensis, Koeleria cristata, Vetiveria zizanioides (Graminées) et Anthyllis vulneraria L. (Légumineuse) sur des substrats contaminés par différentes concentrations en métaux lourds sur l’ensemble des substrats étudiés. Par ailleurs, le système racinaire est très important chez les trois espèces de graminées. Chez la légumineuse, le développement racinaire et la présence de nodosités sont en fonction de l’intensité de la contamination métallique. La croissance de ces plantes et la présence d’une microflore bactérienne sont des signes indéniables d’une possibilité de réhabilitation. Les espèces de graminées sont de bonnes candidates pour la phytostabilisation. Quant à la légumineuse (Anthyllis), son utilisation pourrait enrichir le sol en azote et favoriser l’installation des autres espèces végétales.

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