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Les formations sédimentaires du pléistocène supérieur et de l'holocène du Tafilalt ( Sud-Est du Maroc ) : Géochronologe, stratigraphie et paléoenvironnement

par Boudad, Larbi Publié par : Université Moulay Ismaïl, Faculté des Sciences (Meknés) Année : 2004
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Université Moulay Ismaïl

Cette étude repose sur la caractérisation sédimentologique, minéralogique et chronologique des dépôts du quaternaire terminal du Tafilalt. Elle tente de proposer une reconstitution des paléoenvironnements sédimentaires en fonction des variations climatiques, tout en tenant compte des sources d’apports par voie hydrique et/ou éolienne. Dans le bassin du Rheris deux cônes de déjection ont montré des âges variant entre 19 ka et 12 ka BP, et qui sont attribués au Soltanien terminal. Le Rharbien, représenté par des glacis-terrasses, varie entre 3,5 et 1,6 ka BP correspondant respectivement au Rharbien supérieur et au Rharbien historique, dates obtenues, sur des biveaux coquilliers et sur des charbons de bois, par la méthode du carbone 14 (¹⁴C). Plusieurs unités sédimentaires, séparées par des phases d’érosions, ont été distinguées au sein du Soltanien terminal, du Rharbien moyen et supérieur du Tafilalt. Toutefois les témoins du Rharbien ancien sont absents. Divers indices climatiques ont été relevés au cours du Soltanien et du Rharbien. La minéralogie des différents corps sédimentaires, montre un matériel d’origine atlasique et hamadienne. Une partie de celui-ci est de type éolien provenant essentiellement de l’Anti-Atlas. Au début du Soltanien terminal, la dynamique sédimentaire a débuté par un matériel grossier à caractère fluvio-torrentiel sous un climat aride ; ensuite le retour vers des conditions plus humides favorise la mise en place de dépôts fins. Cette succession de climat aride et humide reflète de modèle climatique général dans tout le Sahara. La maximum de cette phase humide est illustré par la formation de dépôts fluvio-lacustres ou des travertins et sera suivi par l’installation de galcis-cônes sous un climat aride. A l’Holocène, après une érosion généralisée, une phase de comblement se met en place avec un sédimentation un peu plus sableuse que silto-argileuse. Bien que les zones nourricières n’aient pas beaucoup changé, l’abondance de la fraction sableuse serait due à des indices éoliens qui ont joués un rôle primordial dans la dynamique sédimentaire sous des conditions climatiques arides. Cette aridité a perduré jusqu’à l’actuel avec une récurrence humide au Rharbien historique enregistré par des niveaux hydromorphes. Les dépôts carbonatés se sont mis en place dans la région, depuis le Tensiftien (stade isotopique 9) jusqu’au Soltanien supérieur (stade isotopique 2). Des formations de travertins de tufs et de calcaires lacustres ont été identifiées. La phase humide et chaude, responsable de leur mise en place, a persisté jusqu’avant le début de l’Holocène.

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