Le cancer de la thyroïde après Tchernobyl
Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres | Réservations |
---|---|---|---|---|---|---|
Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Médicales et Pharmaceutiques | TH-616.994 KAB (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000014211 |
Sous format papier
Université Mohammed V - Souissi
La nuit du 26 Avril 1986, Tchernobyl a connu le cauchemar le plus sombre et le plus long de l’histoire du nucléaire civil : Décès, irradiation aigue, contamination ont pour la première fois souillé le casier d’une centrale d’Europe. L’évaluation des conséquences sanitaires à long terme s’est heurté à de nombreuses difficultés notamment l’évaluation de la dose initiale, l’inventaire des contaminants et des contaminés. La seule conséquence évidente et évaluable à l’heure actuelle est l’augmentation des cancers de la thyroïde parmi la population des zones fortement contaminées. Ces cancers se caractérisent par leur apparition très précoce (ascention des taux à partir de la quatrième année après l’accident), par leur survenue à un très jeune âge, et par la fréquence du type papillaire en général étendue, multifocal avec envahissement ganglionnaire atteinte métastatique plurifocale. Ces cancers ont été rattachés, à la contamination importante par les divers iodes radioactifs à demi-vie brève rejetés dans l’atmosphère lors de cet accident, et dont la fréquence aurait pu être nettement diminuée par la distribution d’iode stable à la population concernée avec délais requis. En revanche les autres cancers, notamment les leucemies n’ont pas connu, jusqu’à présent de hausse d’incidence. L’étude devra cependant s’étendre sur les enfants nés de parents irradiés et les générations futures pour une évaluation plus rationnelle concernant les conséquences génétiques. En effet, douze ans après l’accident, le dossier Tchernobyl n’est pas encore clos.
Il n'y a pas de commentaire pour ce document.