Aspects cliniques et thérapeutiques de la neurosyphilis : Etude de 201 cas
Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres | Réservations |
---|---|---|---|---|---|---|
Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Médicales et Pharmaceutiques | TH-616.83 REG (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000014202 |
Sous format papier
Université Mohammed V - Souissi
Notre étude porte sur 201 cas de neurosyphilis colligés au service de Neurologie de l’Hôpital des Spécialités de Rabat de 1986 à 1997. Elle vise une analyse du profil épidémiologique, clinique, et paraclinique de la neurosyphilis dans notre contexte ainsi qu’une évaluation d’un nouveau protocole thérapeutique. Les critères de diagnostic ont été la positivité des sérologies syphilitiques dans le sang et dans le LCR en présence de symptômes cliniques évocateurs. Il ressort de notre étude un rajeunissement de la neurosyphilis (39,46 ans) et une tendance à la baisse de son incidence à partir de 1995 avec un raccourcissement du délai entre la syphilis précoce et les manifestations neurologiques et en particulier pour la méningoencéphalite chronique. Celle-ci domine la présentation clinique des patients, suivie par la méningovascularite et le tabès, l’atrophie optique et la striatite. Toutefois, des tableaux rares ont été enregistrés tels que la cérébellite, la myélite, le syndrome SLA et l’hydrocéphalie ainsi que des manifestations exceptionnelles telles que les gommes et les radiculites. Le profil inflammatoire du LCR a été retrouvé dans 66,7% des cas et des anomalies de la substance blanche, rarement rapportées dans la littérature en cas de méningoencéphalite chronique, ont été objectivées à l’IRM cérébrale. Le traitement proposé est à base de 30 millions d’unités par jour de pénicilline G en perfusion de 6 heures pendant 10 jours. Son efficacité est attestée puisqu’il assure une couverture antibiotique de 24 heures par jour et une normalisation des critères biologiques au bout des 10 jours de traitement. L’évolution dépend du tableau clinique. Toutefois, un malade sur 2 gardes des séquelles. C’est pourquoi nous insistons sur la prévention et le traitement de la syphilis précoce pour éviter les complications tardives notamment neurologiques.
Il n'y a pas de commentaire pour ce document.