Les pseudarthroses diaphysaires ( A propos de 39 cas )
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Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Médicales et Pharmaceutiques | TH-617.1 FAT (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000014075 |
Sous format papier
Université Mohammed V - Souissi
Notre étude rétrospective concerne 39 cas de pseudarthroses diaphysaires colligés dans le service de traumato-orthopédie de l’hôpital El Idrissi de Kénitra entre 1986 et 1993. C’est une complication rare (1,35% des fractures diaphysaires) mais grave par ses conséquences cliniques et par les problèmes thérapeutiques qu’elle pose. Dans notre série, elle est l’apanage du sujet jeune, de moins de 50 ans dans 87,1%, de sexe masculin (82%), victime d’un accident de la voie publique dans 74,3%. L’ouverture initiale du foyer de fracture et l’existence de lésions associées sont parmi les facteurs favorisants de cette complication, mais le principal facteur reste le traitement initial mal fait et inadéquat, qu’il soit orthopédique ou chirurgical. Si les pseudodarthroses atrophiques et hypertrophiques sont efficacement traitées par l’association : décortication ; greffe et ostéosynthèse stable par plaque visée pour les premières et par l’association décortication, plaques visées ou enclouage centro-médullaire pour les seconds ; nos résultats pour les pseudarthroses septiques, traitées surtout par méthode de Papineau, sont décevants. Cependant nos résultats globaux restent encourageants. En effet, sur 39 cas de pseudodarthroses diaphysaires, on a obtenu 18 consolidations, soit 46,15% Si l’amélioration des conditions opératoires et la disponibilité d’un matériel d’ostéosynthèse adéquat s’avèrent nécessaires ; l’effort le plus grand et le plus important doit s’exercer au stade de la prévention, en accordant le maximum d’attention et de précaution aux gestes thérapeutiques que nécessite une fracture.
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