Etude des margines de l'industrie oléïcole de la ville de Meknès : Impact sur le milieu récepteur et essais de traitement
Publié par : Université Moulay Ismaïl, Faculté des Sciences (Meknes)Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres | Réservations |
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Thèse universitaire | La bibliothèque des sciences de l'ingénieur | TH-628.4 FAD (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000014091 |
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Université Moulay Ismaïl
Dans le présent travail, nous nous sommes intéressés à l’étude des rejets oléicoles (margines) et les impacts qu’ils peuvent engendrer sur la qualité physico-chimique du réseau collecteur et sur l’expérimentation des procédés de traitements. Les résultats des analyses physico-chimiques permettent de constater que les margines ont un pH acide et sont très chargées en sel, en matières organiques, matières minérales et en matières en suspension. En outre, la fraction organique contient une forte concentration en composés phénoliques toxiques pour la faune et la flore. L’étude de l’impact des margines sur les eaux usées du réseau collecteur a montré que leur rejet entraîne une augmentation excessive de la charge polluante drainée par les eaux résiduaires, ce qui engendre des perturbations de l’équilibre biologique du milieu récepteur. Dans ce contexte, le traitement des margines a été réalisé par des procédés : biologiques et physico-chimique. Le premier procédé biologique est basé sur le traitement par des levures et moisissures. Les meilleures performances obtenues dans les conditions optimales montrent des taux de réduction de la DCO et des polyphénols respectivement de l’ordre de 56% et 46% avec Géotricum sp. et de 51% et 39% Aspergillus fumigatus et de 59% et 59.5% avec Candida tropicalis. Le deuxième procédé physico-chimique étudié consiste à utiliser un sol argileux comme support adsorbant essentiellement des composés phénoliques. L’effluent traité est de coloration moins foncée, accompagnée d’un taux d’abattement de 44.3% de la DCO et de 34% des polyphénols. Le couplage d’un bio-traitement physico-chimique s’est avéré très bénéfique et a permis la réduction de 82% de la DCO et 88% des composés phénoliques.
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