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Candidoses vulvo-vaginales chez la consultante à l’hôpital Militaire d’instruction Mohammed V de Rabat

par Jamili, Hiba Publié par : Université Mohammed V, Souissi ,Faculté de Médecine et de Pharmacie (Rabat) Année : 2010
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Université Mohammed V, Souissi

Notre étude a pour objectifs d’évaluer chez des femmes consultantes au service de gynécologie obstétrique à l’HMIMV la prévalence des candidoses vulvo-vaginales, déterminer les facteurs de risque de survenue de ces infections, corréler ces facteurs de risque à l’infection et enfin établir des recommandations pour sa prise en charge. Patientes et méthodes : il s’agit d’une étude prospective sur une période de 2 mois (1er Octobre 2009-30 Novembre 2009). L’étude a concerné toutes les femmes venues en consultation de gynécologie obstétrique sans aucun critère de sélection. Chaque patiente a bénéficié d’un prélèvement vaginal sur lequel ont été réalisé un test à la potasse, une détermination du pH des sécrétions vaginales, un examen direct à l’état frais et après coloration de Gram et une culture sur milieu Sabouraud-Chloramphénicol et Sabouraud-Chloramphénicol-actidione. Les tubes sont incubés à 37°C et la lecture est pratiquée au bout de 48h. L’identification des levures est basée sur le test de filamentation couplée à l’utilisation du milieu chromogénique candi select 4®. Résultats : durant la période d’étude, 114 prélèvements vaginaux sont inclus. L’examen direct est positif dans 30 cas soit 26% montrant des levures et/ou des pseudofilamments, alors que la culture est positive dans 26 cas soit 23%. Les espéces les plus fréquemment isolées sont Candida albicans 69% suivi de Candida glabrata et Candida tropicalis à fréquence égale 15.5%. la tranche d’âge la plus touchée est entre 25 et 35 ans. La symptomatologie est faite essentiellement de leucorrhées (70%), de prurit vulvaire 65.4% et de dyspareunie 50%. Les facteurs de risque impliqués dans la survenue d’une candidose vulvo-vaginale sont : la grossesse, les mauvaises habitudes hygiéno-vestimentaires par le port des sous vêtements synthétiques et la toilette intime fréquente. Par contre l’antibiothérapie, la contraception orale et mécanique, le cancer ne semblaient pas être facteurs favorisants. Des recommandations pour la prise en charge de la candidose vulvo-vaginale sont instaurées afin d’éviter les récidives. Elles comprennent un traitement local et/ou général, selon la situation qui se présente, ainsi que l’amélioration des règles hygiéno-vestimentaires, associée à une hygiène sexuelle. Il faut enfin dépister et si possible éliminer les causes favorisantes. Conclusion : le diagnostic d’une candidose vulvo-vaginale résulte de la confrontation de l’examen mycologique aux données anamnestiques et cliniques. Certains facteurs sont incriminés dans la genèse de cette candidose. Leur connaissance serait nécessaire pour la correction de ces facteurs de risque et assurer ainsi une meilleure prévention de survenue de cette affection.

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