La syntaxe de l'adverbe en Arabe Standard ( Une approche Générative )
Publié par : fUniversité Mohamed V - Agdal, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (Rabat) Année : 1999Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres | Réservations |
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Thèse universitaire | La bibliothèque des lettres et sciences humaines et sociales | TH-492.75 HED (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000020527 |
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L’objectif de cette recherche est la syntaxe de l’adverbe en Arabe Standard ainsi qu’en français et en Anglais. Nous avons choisi comme cadre théorique le Programme Minimaliste tel qu’il est développé dans Chomsky (1992 et 1995). Après avoir présenté dans le premier chapitre les préliminaires théoriques et méthodologiques, nous avons procédé à l’étude morpholexicale, syntaxique et logico-sémantique de l’adverbe. Avant d’aborder l’étude morpho-lexicale de l’adverbe, nous avons prouvé, dans le chapitre 2, à l’encontre des grammairiens orientalistes, que l’AS possède tel et bien une catégorie grammaticale étiquetée adverbe constituée des adverbes authentiques et des adverbes obtenus à partir d’un processus d’adverbialisation. Nous avons montré dans le chapitre 3 que l’adverbe est une catégorie distincte de l’adjectif. Il a une projection maximale constituée d’une tête, d’un spécifieur et d’un complément. Toutefois, la position de spécifieur est défective en AS. Sur la base de la théorie de la syntaxe des mots (Selkir k 1982), nous avons identifié l’unité – yy comme un suffixe dérivationnel, alors que l’unité –an est une marque flexionnelle. Elle est présente dans l’entrée lexicale du verbe et celle de l’adverbe dès le lexique. Sur le plan syntaxique, nous avons étudié dans la troisième et la quatrième section du chapitre 4 la position syntaxique de l’adverbe et son déplacement dans la phrase, cette analyse syntaxique est précédée par la détermination de l’ordre des adverbes par rapport aux autres constituants et leurs distributions dans la phrase (section 4.1 et 4.2). Nous avons assumé dans la troisième section à la suite de Chomsky (1995 : 330) que les adverbes sont adjoints dans la base uniquement à X’ ou à une autre catégorie ayant tête V ou une autre catégorie fonctionnelle. Pour vérifier la marque de l’accusatif –an, les adverbes étroitement liés aux traits lexicaux du verbe montent en syntaxe dans la position [ADV DOM] ; alors que les adverbes optionnels restent dans leurs places et vérifient le cas accusatif –an en syntaxe. Les adverbes interrogatifs sont générés dans la position postverbale. Ils montent dans la position [spec, CP] pour vérifier le Wh-trait contenu dans COMP. A l’instar des autres constituants, l’adverbe est soumis aux contraintes sur le mouvement. Ces contraintes ont été réduites au Principe d’Economie. Sur le plan logico-sémantique, nous avons montré dans la section (4-5) que la portée des adverbes suivant la place qu’ils occupent dans la phrase. Cette portée est assignée en FL par une percolation de traits de la tête adverbiale à la protection maximale. Enfin, nous avons étudié la comptabilité des adverbes avec la négation. -(i) les adverbes de phrase, d’énonciation et les adverbes de temps et de lieu ne sont pas affectés par la négation à l’opposé des adverbes de VP. -(ii) la négation augmente le champ d’interprétations sémantiques des adverbes du type kati :ran « trop », trop. -(iii) les adverbes d’approximation n’admettent pas la négation.
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