Les culicides ( Insectes, Diptères ) au Maroc : Systématique, écologique et études épidémiologiques pilotes
Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres | Réservations |
---|---|---|---|---|---|---|
Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Exactes et Naturelles | TH-577 HIM (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000007015 |
Sous format papier et électronique
Université Mohammed V - Agdal
Ce travail tente de traiter plusieurs aspects relatifs aux Culicidés du Maroc à travers des études systématiques, écologiques et épidémiologiques. Le primordial apport de cette contribution réside dans l’actualisation des clés d’identification avec des mises à jour récentes de la nomenclature et une actualisation de l’inventaire des 42 espèces de Culicidae du Maroc. L’étude écologique de la dynamique et des cycles biologiques a été abordée à travers un suivi spatiotemporel au niveau de l’axe Kénitra- Skhirate en confrontation avec six 6 facteurs abiotiques. Il apparaît que les variables écologiques les plus pertinentes sont la conductivité, salinité, température, hauteur d’eau et oxygène dissout. Les résultats de cette étude ont montré l’existence de 13 espèces et ont apporté des informations précises quant aux périodes de prolifération larvaire qui sont nécessaires à l’établissement d’un programme de démoustication approprié pour les espèces qui ont un intérêt médical ou en hygiène public. Dans le cadre de la surveillance épidémiologique, les prospections entomologiques menées au niveau de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer et de la province de Chefchaouen, ont permis de cartographier les gîtes à moustiques, notamment ceux qui contiennent des Anophèles. Cette base cartographique est enregistrée comme moyen de suivi dans un SIG à la direction de l’Epidémiologie et de la lutte contre les maladies (Ministère de la Santé). La confrontation de paramètres biotiques et abiotiques des différentes stations de cette région a montré que la température de l’eau est le principal facteur de répartition des Anophèles, mais la profondeur des gîtes et leur proximité d’agglomérations humaines contribuent de manière non négligeable à cette répartition. Les gîtes positifs en Anopheles labranchiae, vecteur principal du paludisme au Maroc, ont été répertoriés ; ce qui a aidé à déterminer les zones à risque au niveau de deux circonscriptions sanitaires. Ces résultats permettront par conséquent de mieux cibler les actions de lutte dans le futur au niveau de cette région. Au niveau de la province de Chefchaouen, toutes les espèces d’Anopheles répertoriées (Anopheles claviger, Anopheles algeriensis, Anopheles labranchiae, Anopheles cinereus) appartiennent au même groupement biocénotique, à savoir des gîtes d’eau stagnante permanents, peu profonds, où l’eau présente une température et un pH élevés, une conductivité moyenne et une végétation riche en algues et en mousses. Ces espèces se retrouvent généralement à proximité des agglomérations humaines et présentent ainsi un risque épidémiologique élevé.
Il n'y a pas de commentaire pour ce document.