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Etude in situ des interactions phytoplancton-zooplancton dans un lac réservoir marocain : La retenue Al Massira

par Mokhliss, Khadija Publié par : Université Chouaib Doukkali, Faculté des Sciences (El Jadida) Année : 2003
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Université Chouaib Doukkali

Le présent travail constitue une suite logique des travaux effectués auparavant au sein de la retenue de barrage Al Massira, par une équipe de recherche universitaire pluridisciplinaire (Moncef, 1993 ; Alaoui Mhamdi, 1993 ; Fahde, 1994, Moncef et al., 1994, Dafir, 1997). En ce qui nous concerne, nous avons tenté de répondre à certaines questions que nous avons jugées importantes en raison de l’intérêt de cet écosystème : Est-ce que la qualité des eaux de la retenue Al Massira suit le même schéma que celui décrit par les chercheurs qui nous ont précédés ? Est-ce que la composition des communautés planctonique a subit des variations ? Si oui, de quelle nature ? Les résultats du broutage exercé par le peuplement zooplanctonique sur les espèces phytoplanctoniques confirment-ils ceux obtenus précédemment par Moncef et al. (1994) ? Concernant ce dernier point qui constitue le temps fort de notre travail, nous avons opté en vue de sa réalisation, pour la méthode de dénombrement cellulaire sous microscope inversé après incubation in situ durant huit heures. Cette technique peu utilisée, s’est avéré la plus performante parmi toutes les autres car elle permet de bien discerner les variations spatio-temporelles de l’intensité et de sélectivité du broutage. Sur le plan des résultats, nus avons constaté que : - La qualité physico-chimique des eaux semble plus dégradée avec notamment de faibles concentrations en oxygène dissous au fond et une turbidité relativement plus élevée par comparaison à celles observées entre 1989 et 1992 ; - Le peuplement zooplanctonique subit une diminution en densité et en biomasse surtout en été (Août), ce qui serait lié aux compétiteurs et surtout à l’action de prédation exercé fort probablement par les larves de Chaoborus ; - L’étude du cycle nycthéméral indique que la majorité des stades de développement de copépodes et de cladocères, migre pendant la nuit et amorce sa descente vers les couches sous jacentes au lever du jour. Ce comportement migratoire dépend de plusieurs facteurs parmi lesquelles l’éclairement, la pression de prédation, la nourriture disponible, le rythme biologique et les facteurs hydrodynamiques du milieu ; - L’intensité et la sélectivité du broutage zooplanctonique sur le peuplement phytoplanctonique présentent des variations saisonnières importantes. Ces dernières dépendent des fluctuations, d’une part, de certains facteurs abiotiques tels que la température, le pH, l’oxygène dissous, et d’autre part, des paramètres biologiques notamment la composition spécifique et l’abondance des populations phytoplanctoniques. Le zooplancton exerce, par un broutage sélectif, une pression différentielle sur certaines espèces algales présentes dans le milieu. - Les expériences de broutage diurnes et nocturnes montrent un rythme de broutage bien net, une diminution de l’intensité de prédation étant constatée pendant la nuit, probablement en raison d’une baisse de détection des espèces phytoplanctoniques.

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