Bibliothèque de L'IMIST/CNRST

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Université Mohammed V - Souissi

Les infections d'arthroplastie de hanche représentent, actuellement un véritable problème de santé public, en raison du nombre sans cesse croissant des prthèses implantées. Le diagnostic final de l'infection sur PTH reste basé sur le clinique et les investigations para-cliniques. Au moins un de ces trois critèes doit exister pour confirmer le diagnostic:1-une paire ouverte en communication avec l'articulation, 2-une infection systémique avec les douleurs de la hanche et un liquide purulent à l'intérieur de l'articulation, 3-un seul test biologique positif, au moins parmi les testes suivants: la VSG, la CRD, l'aspiration pré-opératoire, l'étude histologique, 4-le bilan radiologique. La flore bactérienne bucco-dentaire est très complexe et diversifiée, elle vit normalement dans un état d'équilibre écologique dont la rupture entraîne l'installation de la pathologie, les bactéries retrouvées sont différentes d'une pathologie à une autre. Les complications infectueuses post-opératoires d'origine dentaire sont nombreuses et peuvent être loco-régionales ou généralles constituant ainsi la maladie focale. Celle-ci est expliquée par plusieurs théories pathogéniques. Dans la revue générale de la littérature, àlaquelle nous nous sommes livrés, on retrouve deux cas où le prélèvement au niveau des deux sites: Dentaire, hanche se révèlent identiques. dans la plupart des cas, il est fait état du développement d'une infection sur la prothèse quelques semaines ou, plus fréquemment, quelques mois après l'évolution d'un abcès ou la réalisation de soins dentaires. Ainsi, on recommande de maintenir l'antibiophylaxie. cette dernière obéit à des prinipes concernant le choix de l'antibiotique, la dose, le rythme et la voie d'administration, ceci dépend également du risque itinérant à l'act bucco-dentaire. De nombreux protocoles d'antibioprophylaxie existe dont les plus importants découlent des recommandations de la SPILF et de l'AHA.