Analyse empirique de la transmission des chocs macroéconomiques internes et externes et leurs impacts sur l’économie marocaine
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Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Juridiques, Economiques et de Gestion | TH-339.0964 MOS (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000027915 |
PH.D Université Mohammed V 2014
La présente thèse propose d’analyser les différents chocs macroéconomiques d’origine interne et externe impactant l’économie marocaine. Dans un premier temps, il s’agira d’analyser le cycle d’affaire de l’économie marocaine en procédant à sa datation, en établissant les faits stylisés qui le caractérisent et enfin en étudiant la coordination entre le politique monétaire et budgétaire et son positionnement par rapport aux différents cycles identifiés. Dans un deuxième temps, un modèle dynamique et stochastique d’équilibre général (DSCE) est estimé en vue d’analyser les chocs d’origine interne impactant l’économie marocaine. A cet effet, il sera question de présenter un aperçu sur les développements théoriques ayant menés à l’émergence des modèles DSGE ainsi que les éléments de base de la nouvelle économie keynésienne. Aussi, nous estimons un modèle DSGE, sur la base des techniques bayesiennes pour l’économie marocaine en vue d’étudier la transmission des chocs.
Le troisième volet de cette thèse s’intéresse plus particulièrement à l’étude de la transmission des chocs de politique budgétaire et leur impact sur les principaux agrégats macroéconomiques. Après une revue de littérature théorique et empirique, l’étude se focalisera sur l’analyse des chocs sur les dépenses publiques et sur les recettes fiscales et leur impact sur le PIB, l’inflation et le taux d’intérêt. Aussi l’existence des déficits jumeaux au Maroc sera étudiée moyennant l’analyse de la relation entre le déficit des finances publiques et le déficit du compte courant. Enfin, le quatrième et dernier chapitre propose d’analyser l’impact des chocs survenus au niveau des agrégats des partenaires commerciaux du Maroc sur les principaux agrégats macroéconomiques à l’échelle nationale. Dans un premier temps il sera question d’analyser le secteur extérieur marocain à la lumière de la crise économique, ensuite on présentera une revue de littérature empirique traitant de cette problématique et enfin les estimations économétriques feront l’objet de la troisième et dernière partie.
Les enseignements majeurs de l’ensemble de ces analyses convergent vers les points suivant : (i) La coordination entre la politique monétaire et budgétaire au Maroc demeure assez faible et se manifeste principalement quand l’économie marocaine fait face à des périodes de récession (ii) La politique budgétaire ne semble pas avoir des effets importants sur l’activité économique (iii) la politique monétaire, et en tenant compte de la spécification adoptée, semble pouvoir jouer un rôle notable dans les choix des agents économiques (iv) L’existence des déficits jumeaux au Maroc est principalement due au déficit commercial qui impacte négativement les finances publiques de l’Etat en raison de l’existence de la caisse de compensation et enfin (v) L’ouverture économique a accentué la vulnérabilité de l’économie marocaine vu que les agrégats macroéconomiques nationaux affichent des réactions assez significatives suite aux évolutions survenues chez les principaux partenaires commerciaux du Maroc.
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