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Cancer du sein chez la femme jeune de moins de 35 ans (A propos de 48 cas)

par Ayyad, Anass Publié par : Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (Fés) Année : 2010
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Exemplaires : http://toubkal.imist.ma/handle/123456789/8346

Amarti Riffi, Afaf (Président)||Banani, Abdelaziz (Rapporteur)||Bouguern, Hakima (Juge)||Bouchikhi, Chehrazed (Juge)||Saadi, Hanane (Membre associé)

PH.D - Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Faculté de médecine et de pharmacie -Fès- 2010

Ce travail rétrospectif avait pour but d’étudier les différents aspects épidémiologiques, cliniques, anatomo-pathologiques, thérapeutiques et pronostiques du cancer du sein de la femme jeune de 35 ans et moins. De Janvier 2001 à Décembre 2008, 48 cas de cancer du sein chez la femme jeune âgée de 35 ans et moins, ont été recrutés au service de gynécologie obstétrique du CHU Hassan II de Fès. La fréquence du cancer du sein chez la femme jeune dans notre étude a été de 7,60% du nombre global du cancer du sein. La tranche d’âge la plus touchée été comprise entre 30 et 35ans avec un taux de 50%des cas. La moyenne d’âge a été de 29,5 ans. Le délai moyen d’évolution a été de 8,4 mois et le mode de révélation le plus fréquent a été l’autopalpation d’un nodule du sein (associé ou non à d’autres signes) trouvé chez 94% des cas. La taille moyenne de ce nodule a été de 78,7 mm. Les adénopathies axillaires ont été retrouvées chez 27 malades et 12 patientes présentaient une extension métastatique au moment du diagnostic. Sur le plan anatomopathologique, le carcinome canalaire infiltrant a été le plus fréquent noté dans 73% cas, le grade SBR III a été noté dans 54,54% des cas, et le SBR II dans 43,18% des cas alors que le grade SBR I ne représente que 2,28% des cas. L’envahissement ganglionnaire histologique a été retrouvé chez 22 patientes, les emboles vasculaires ont été notées dans 12 cas alors que les récepteurs hormonaux ont été positifs dans 25 cas. Sur le plan thérapeutique, 75% des patientes ont bénéficié d’un geste chirurgical, il s’agissait d’une chirurgie radicale dans les trois-quarts des cas et d’une chirurgie conservatrice dans 10 cas. La radiothérapie était délivrée chez 14 patientes et la chimiothérapie prescrite chez 29 de nos malades dont 20 adjuvante, quant à l’hormonothérapie, elle a été indiquée chez 17 patientes. La survie globale à 1ans, 2 ans, 3 ans et à 5 ans a été de 70,52%, 60,48%, 48% et 27,63% respectivement. Les facteurs pronostiques ayant influencé cette survie sont : le diagnostic tardif à des stades avancés, une tumeur en poussée évolutive (2 et 3), l’existence de métastases, un grade SBRIII et l’existence d’envahissement ganglionnaire histologique.

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