Bibliothèque de L'IMIST/CNRST

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Université Mohammed V - Souissi

L'intégration de l'implantologie dans le plan de traitement constituera à notre sens, la réalité thérapeutique du nouveau millénaire. Elle concrétise les travaux de P I, BRANEMARK pour l'établissement de modalités opératoires intangibles. Cependant le problème reste posé pour trouver l'attitude la plus judicieuse afin de résoudre les situations cliniques où la maladie parodontale influence directement ou indirectement le degré de l'édentement. Tout au long de ce travail, nous avons essayé de répondre à travers la lecture et l'analyse de plusieurs études à de nombreuses interrogations qui se posent lorsqu'on envisage la possibilité d'implanter dans un environnement aussi particulier que celui de la parodontite avancée. L'orthodoxie de l'école suédoise recommanderait une éradication des sites à risque donc une édentation plus ou moins complète pour ne pas compromettre l'ostéointégration. Dans les circonstances actuelles, il nous paraît difficile d'imposer aux patients des conditions aussi dramatiques. Ainsi, la mise en place d'implants ostéo-intégrables en combinaison avec une stratégie de conservation des dents résiduelles (thérapeutique parodontale réfléchie et appropriée) nous apporte une gestion plus souple du plan de traitement... dans l'attente d'une parodontie plus spécifique. L'avenir confirmera ou infirmera ce type de proposition thérapeutique sous l'angle du long terme et précisera si la finalité (ou fatalité) de la maladie parodontale serait une troisième denture: la denture implantaire.