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Université Mohammed V - Souissi

En pratique quotidienne, la réalisation des prothèses est souvent une thérapeutique qui réclame le plus d'attention. Son succès résulte d'une panoplie de manipulations et de séances cliniques. Ainsi, le praticien est souvent en proie au doute, quand au moyen de transférer les données du patient au laboratoire de manière optimal selon le cas clinique, la coopération du patient, le temps qu'il estime pouvoir disposer et ses rapports avec le laboratoire de prothèse. L'articulateur permet de simuler au plus près la cinématique mandibulaire. Ainsi, par le transfert des données anatomiques du patient sur l'articulateur, on peut travailler en son absence. Mais, cette similitude mécanique avec l'articulation temporo-mandibulaire physiologique présente des limites inhérentes à toute approximation du vivant, à toute expérimentation in vitro. Nous nous proposons donc, dans ce travail qui a été mené sous la forme d'un article de formation continue, de guider le praticien afin que, selon le cas clinique, il puisse décider quel moyen d'occlusion il utilisera, quel articulateur il utilisera.