L'herpès chez l'immunodéprimé
Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres | Réservations |
---|---|---|---|---|---|---|
Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Médicales et Pharmaceutiques | TH-617.63 QAS (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000008097 |
Sous format papier
Université Mohammed V - Souissi
Les infections à Herpès simplex virus 1 et 2 sont un problème de santé publique majeur. Leur prévalence est élevée et continue à progresser. L’herpès orolabial dû à l’HSV-1 est acquis dans l’enfance, tandis que l’herpès génital dû à l l’HSV-2 (dans 60 à 80%) touche la population sexuellement active à partir de l’âge de 15 ans. L’infection latente par ces virus, dont le mécanisme reste encore incompris, constitue un réservoir de virus inaccessible au système immunitaire et aux antivirus actuels. Chez l’immunodéprimé, les infections herpétiques sont plus fréquentes et plus graves que chez l’immunocompétent. Les lésions cutanées et muqueuses sont étendues, volontiers ulcérées ou nécrotiques, et s’associent le plus souvent à des atteintes viscérales. Dans la majorité des cas le diagnostic est cliniquement facile. Le cytodiagnostic permet une confirmation rapide de l’impression clinique. La culture virale confirme ces données en cas de doute ou quand la possibilité d’une résistance à l’acyclovir est envisagée. Le pronostic a été révolutionné par l’usage de l’acyclovir mais dépend également de la précocité du traitement antiviral. En cas de résistance à l’acyclovir, des antiviraux tels que le foscart et le cidofovir sont indiqués. L’inefficacité des antiviraux sue les herpès virus latents est un réel problème chez les sujets l’immunodéprimés qui nécessite des efforts soutenus des laboratoires de recherche pour de nouveaux antiviraux et la mise au point des vaccins antihérétiques.
Il n'y a pas de commentaire pour ce document.