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Université Mohammed V

A la lumière des résultats de notre étude effectuée à Ouarzazate, portant sur 10532 accouchements dpnt 1347 césariennes , étalée sur une période de onze ans, (1982-1992), avec une fréquence générale de 12.87% et en référence à la situation générale dans le monde ( Brésil : 28.5%, USA :22.7%, France :12.6%). Nous constatons que chez nous le taux de césariennes se situe encore à un niveau realtivement bas, quoique en légère augmentation ces dernières années. Toutefois, le problème de la césarienne n’est pas celui des taux, mais celui des indications devant être sures et valables pour avoir des nouveaux nés de qualité et protéger la santé de la mére. Notre étude a montré que l’augmentation de taux s’est faite jusqu’en 1992 où nous avons atteint un taux de 11.27% alors qu’il était à 4.04% en 1982. Cette augmentation s’est faite essentiellemnt en dépens : des césariennes pour ultérus cicatriciels (de 2.41% en 1983 à 14% en 1992), pour présentation transverses (de 8.87% en 1983 à 10.75% en 1992, avec un pic à 14.54% en 1988). Cette accension de la fréquence des césariennes pour utérus cicatriciels témoigne d’un certain laxisme dans la pose des indications, celle de la fréquence des césariennes pour présentations transverses est en rapport avec la grande multiparité observée lors de notre étude. En conclusion, la fréquence des césariennes, et les indications restent dans notre série dans des proportions encore acceptables avec des résultats par rapport aux nouveaux nés et aux mères tout à fait Valables.