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Université Mohammed V - Souissi

Les cancers de la cavité buccale représentent 30% des cancers des voies aéro-digestives supérieures, ils ont en général un pronostic très sombre malgré les progrès très sensibles des techniques de traitements chirurgicaux, radiothérapiques et médicaux. Leur détection précoce, par un chirurgien dentiste omni-praticien, est essentielle grâce à le recherche e signes cliniques de malignité. En effet, toutes les statistiques de l’expérience de tous les cancérologues attestent qu’un cancer buccal diagnostiqué et traité tôt, avant l’apparition d’adénopathies, va guérir dans 70% de cas. Ainsi le chirurgien dentiste doit : 1-connaître les facteurs étiopathogéniques (surtout habitudes éthylo-tabagique et mauvaise hygiène bucco-dentaire) et motiver ses patients à les éviter ; 2-etre en mesure de détecter une lésion précancéreuse, la classer dans le groupe correspondant, et par la suite connaître la conduite à tenir devant chaque lésion ; 3-effectuer un examen systématique complet de la cavité buccale, lors de chaque examen clinique ; 4-connaître les méthodes de confirmation de son diagnostic (examen cytologique, biopsie…). C’est grâce à ces mesures et ces recommandations que le pronostic de ces lésions cancéreuses peut être amélioré, en permettant d’adresser rapidement le patient à un spécialiste plus compétant, et par la suite éviter toutes les séquelles aussi fonctionnelles, morphologiques que psychologiques.