Aspects diagnostiques et thérapeutiques de la grossesse extra-utérine : ( A propos de 418 cas à la maternité des orangers de 1990 à 1999 )
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Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Médicales et Pharmaceutiques | TH-618.31 RHA (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000014204 |
Sous format papier
Université Mohammed V - Souissi
Nous avons analysé les données de 418 dossiers de suspicions cliniques de GEU colligés à la maternité des Orangers du Janvier 1990 au mois de Décembre 1999. Dossiers que nous avons subdivisé en deux groupes : Groupe I : 285 cas de GEU confirmés. Groupe II : 133 cas de suspicions confirmées. I-II ressort de cette étude que les éléments cliniques importants pour poser le diagnostic sont : • A l’interrogative : Age : 25 – 30 ans. Parité : Nulliparité ou pauciparité Facteurs de risque : Stérilité (21,75% des cas) Interventions chirurgicales (6,66% des cas) Avortements (15 à 19% des cas). • Les signes fonctionnels surtout les métrorragies douloureuses dans 79,80%. • L’effondrement de la TA. • Le bombement de cul de sac de Douglas plus ou moins MLU. Ces éléments permettent de distinguer trois situations : - Tableau de GEU rompue avec hémopéritoine et troubles hémodynamiques dans 8% des cas. - Tableau très évocateur de GEU devant une symptomatologie clinique franche associée à des facteurs de risque de GEU tels : Stérilité, infections génitales, IVG, GEU… ce qui était le cas dans notre série dans 72% des cas. - Des signes frustes de GEU faisant retarder le diagnostic. Ce tableau a été noté dans 20% des cas. II- La démarche diagnostique découle de ces trois situations, ainsi : - En cas d’hémopéritoine important, la laparatomie d’emblés s’impose. - En cas de forte suspicion de GEU, l’échographie associée à la cœlioscopie et la biologie en cas de disponibilité permet de poser le diagnostic. - En cas de faible suspicion de GEU, le couple échographie βHCGplasmatique renforce la présomption clinique et permet de bien poser l’indication de la cœlioscopie qui reste le maître examen incontestable dans ce domaine. III- Sur le plan thérapeutique, la laparatomie a été l’acte chirurgical le plus fréquemment utilisé (98% des cas) avec : - 75% des cas de chirurgie radicale - Et 25% des cas de chirurgie conservatrice IV- A la lumière de nos résultats comparés à ceux de la littérature mondiale, et des moyens dont nous disposons nous avons proposé une attitude pratique basée sur une cotation du tableau clinique suspect permettant de mieux choisir la thérapeutique la plus adapté en vue de préserver au maximum la fertilité.
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