Recristallisation de l'argent de haute pureté : Influence des impuretés
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Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Exactes et Naturelles | TH-548 SAL (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000005793 |
Sous format papier
Université Mohammed V - Agdal
Des mesures calorimétriques isothermes et non isothermes sont effectuées pour déterminer les paramètres cinétiques de la recristallisation de l’argent pur(99,999) laminé unidirectionellement. Les énergies d’activation estimées sont différentes, mais en accord pour les différentes méthodes d’analyse (54,4 kJ /mole et 36,8 kJ/mole) respectivement pour les mesures isothermes et non isothermes. Les résultats sont interprétés par la présence des phénomènes de nucléation et de croissance qui se produisent plus au moins simultanément durant la progression de la recristallisation. Pour des taux de déformation critiques ( 73% et 85% ) correspondant à des minima de la micro dureté et de la chaleur spécifique, il y a apparition de changements de la microstructure qui affectent les cinétiques de la recristallisation entrainant un ralentissement de la cinétique de nucléation et une variation de l’énergie d’activation. Pour les faibles concentrations de soufre (C< 2,5 ppm), il y’a formation de sulfures donc accélération des cinétiques de la recristallisation, alors que pour les fortes concentrations(C> 2,5 ppm), les atomes de soufre diminuent les cinétiques de recristallisation. L’effet des éléments très peu solubles (plomb, arsenic et bismuth) est très marqué, mais moins que le soufre.
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