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Université Mohammed V - Agdal

L’objet de cette étude est d’évaluer la quantité et la qualité morphologique des ovocytes issus de femelles locales et leur aptitude à maturer in vitro ; avec une exploration histologique des ovaires de cette race d’une part et d’autre part, l’impact du niveau alimentaire sur ce type de cellules ou gamètes. Les ovaires prélevés sur 259 vaches appartenant à 3 races : une locale (Oulmes-Zaer), une exotique (Frissone ou Pie Noir) et des vaches issues de leur croisement. Sur chaque ovaire, les follicules apparents de 2 à 8mm ont été comptés et aspirés. Les ovocytes sont recherchés classés selon leur aspect morphologique. Les ovocytes de qualité 1, 2 et 3 ont été sélectionnés pour la maturation in vitro ; les ovocytes matures présentaient un cumulus expansé. Pour l’exploration histologique, un ovaire de chaque vache a été considéré. Les résultats ont montré un impact de l’alimentation sur la population folliculaire, le rendement en ovocytes ainsi que leur taux de maturation. –Les moyennes des paramètres indicateurs du métabolisme protéo-énergetiques s’insèrent dans l’intervalle des valeurs usuelles et n’ont pas montré d’effet significatif sur la population folliculaire et le rendement en ovocytes dessinés à la P.I.V. d’embryons in vitro. - Le nombre de follicules et le rendement en ovocytes sont plus élevé chez les vaches à B.C.S. 4 et 5 ; de race exotique et à âge moins de 3 ans. - Les follicules sont observés dans la zone 4 du cortex ovarien. Au terme de cette étude, on peut conclure qu’il existe une relation évidente entre la race, le B.C.S., l’âge et la fonction ovarienne des vaches et que la technique de production d’embryons bovins in vitro dans notre pays est encore en phase d’expérimentation.