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Etude de l’effet des phytobiotyques sur les paramètres zootechniques dans l’élevage des lapins au Maroc

par El Bouhdidi Jaber Publié par : Université AbdelMalek Essaadi ( Tanger) Année : 2013
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Exemplaires : http://toubkal.imist.ma/handle/123456789/10140

Saoud, Younes (Président)||Aksissou, Mustapha (Rapporteur)||Ennabili, Abdeslam (Rapporteur)||El Hassouni, Mohamed (Rapporteur)||Arakrak, Abdelhay (Examinateur)||Bakkali, Mohamed (Examinateur)||Laglaoui, Amin (Co-Directeur de la thèse)||Aarab, Ahmed (Directeur de la thèse)

PH.D - Université AbdelMalek Essaadi, Faculté des Sciences et Techniques, Tanger 2013

Dans un marché très compétitif où le bénéfice est la motivation essentielle de toute entreprise, les éleveurs ont recours aux antibiotiques aussi bien comme traitement que comme prévention, pour garantir une production meilleure surtout avec la grande sensibilité des lapereaux aux infections notamment digestives responsables de mortalités importantes. Ceci engendre une présence de résidus médicamenteux dans la viande destinée à la consommation et par conséquent une nuisance énorme à la santé humaine par l’induction directe de la résistance bactérienne. Mais suite à l’interdiction de l’utilisation des antibiotiques comme facteurs de croissances dans l’alimentation animale par l’Union Européen en 2006, de nouveaux additifs alimentaires permettant de retrouver les performances de croissance des animaux et de réduire l’incidence des pathologies gastro-intestinales ont été proposés notamment les phytobiotiques. Notre travail se porte pour objectif la substitution des plantes médicinales et aromatiques et leurs huiles essentielles aux antibiotiques comme facteur de croissance dans l’élevage de lapins. Au cours d’une première expérience trois plantes médicinales et aromatiques, l’Origanum compactum, le Thymus capitatus et les feuilles du Foeniculum vulgare, ont été utilisées à une dose de 5% pour déterminer leurs effets sur les paramètres zootechniques des lapins après sevrage. L’addition des plantes médicinales dans l’alimentation des lapins a entrainé une diminution du taux de mortalité d’environ 40% par rapport au témoin. Les lapereaux ayant reçu l’aliment enrichi avec le thym ont eu un poids maximum à l’âge de l’abatage. Dans une seconde expérience le taux d’incorporation du thym dans l’aliment T a été élevé à 7%. Le taux utilisé de la plante ajoutée dans l’aliment a affecté négativement le poids, le gain du poids et la consommation et il a même augmenté le taux de mortalité. Le nombre de C. perfringens dans le cæcum a diminué après 10 jours de traitement alors qu’il n’a pas pu être déterminé après 25 jours de traitement. Dans la troisième expérience, l’effet d’un aliment supplémenté par 2,5% des graines du Foeniculum vulgare et du Rosmarinus officinalis a été étudié. L’addition de la combinaison de ces deux plantes n’a pas affecté les différents paramètres zootechniques des lapins et n’a pas influencé le nombre d’Escherichia coli et des bactéries sulfitoréducteurs dans le cæcum. Dans la quatrième expérience, l’addition de 2,5% des plantes médicinales dans l’alimentation des lapins a diminué le taux de mortalité de 46 % pour le groupe du fenouil, de 60% pour le groupe du thym et de 74 % pour le groupe du fenouil-thym par rapport au témoin positif et négatif. Entre le sevrage et 49 jours d’âge, l’addition de la bacitracine et des plantes médicinales a influencé positivement le poids et le taux de croissance des lapins. Les lapereaux qui ont reçu l’aliment enrichi avec 2,5 % du thym présentaient un indice de conversion plus bas par rapport aux autres groupes, par contre, les rendements de la carcasse et du foie sont supérieurs après 25 jours de traitement pour le groupe fenouil-thym. Le nombre de colonies du Clostridium perfringens dans le cæcum du groupe thym a diminué significativement à cet âge. Dans la cinquième expérience, l’effet d’oxytétracycline dans l’eau de boisson et de l’aliment supplémenté par 2,5% de l’huile essentielle du fenouil et du thym sur les lapins a été analysé. L’addition d’antibiotique comme facteur de croissance dans l’eau de boisson des lapins a amélioré le poids, le rendement de la carcasse, cependant l’aliment supplémenté par l’huile essentielle du thym et des graines de fenouil a diminué la mortalité. Pour interpréter l’impact de nos phytobiotiques sur la concentration de quelques bactéries cæcale, l’activité antibactérienne in vitro de nos huiles essentielles a été étudiée. Les résultats on révélé l’efficacité des huiles essentielles du Thymus capitatus et d’Origanum compatum vis-à-vis des deux souches bactériennes Escherichia coli et Clostridium perfringens alors que les huiles essentielles des feuilles et des graines du Foeniculum vulgare et du Rosmarinus officinalis expriment une faible activité antibactérienne. Les mécanismes d’action des phytobiotiques restent encore mal connus, mais grâce aux nombreuses molécules actives de ces phytobiotiques influençant l’activité bactérienne, ils pourraient être liés à une action directe sur le microbiote digestif. On a pu mettre en évidence que nos phytobiotiques ont amélioré les performances zootechniques et qu’ils ont réduit la mortalité. Ces premiers résultats sont très prometteurs, et ces phytobiotiques pourraient alors être utilisé comme facteur de croissance

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