IMIST


Vue normale Vue MARC vue ISBD

Incidence des antifongiques polyéniques à doses sublétales sur l'envellope cellulaire de la levure kluyveromyces lactis : Contribution à l'étude du phénomène de résistance

par Hakkou, Abdelkader Publié par : Université Mohamed 1er, Faculté Des Sciences (Oujda) Année : 1994
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
    Évaluation moyenne : 0.0 (0 votes)
Type de document Site actuel Cote Statut Date de retour prévue Code à barres Réservations
Thèse universitaire La bibliothèque des Sciences Exactes et Naturelles
TH-571.629 HAK (Parcourir l'étagère) Disponible 0000000008151
Total des réservations: 0

Sous format papier

Université Mohamed 1er

Une souche mutante est plus résistante à l’amphotéricine B et à la nystatine par rapport à la souche mère Kluyveromyces lactis. Par contre ces deux souches présentent une même sensibilité à la candicidine, à la pimaricine et à la filipine. La cinétique de formation des protoplastes est liée à la souche et à l’âge de la cellule. Les levures cultivées en présence d’une dose subinhibitrice d’amphotéricine B acquièrent une paroi plus résistance à la cytohélicase que la paroi des cellules témoins. Les doses affectant la régénération des protoplastes n’ont pas d’effet sur la croissance des levures entières. Les interactions lipides-polymères provoquent l’altération de la perméabilité membranaire. Ainsi la perte des ions K⁺ dépend de la souche, de la forme cellulaire, de l’âge de la culture, de la température, de l’antifongique et de sa concentration. Il n’existe aucun parallélisme entre les concentrations minimales inhibitrices de la croissance et les concentrations standards de libération des ions K⁺. L’excrétion de la phosphatase acide aussi bien dans l’espace périplasmique que dans le milieu de culture atteint sa valeur maximale après 24 heures de croissance, la présence de l’antifongique à dose sublétale amplifie cette excrétion qui apparaît toujours légèrement supérieures chez la souche sauvage. Le pH, la température et la force ionique stimule aussi l’activité phosphatasique sans changer l’effet des antifongiques sur cette enzyme. Les lipides membranaires, qui constituent la cible principale des polyènes antifongiques, présentent des différences quantitatives et non pas qualitatives. La présence d’antifongiques à grand macrocycle induisent diminution de la teneur en stérols par contre les petits macrocycles induisent une accumulation des stérols et d’acides gras. Les modifications ultrastructurales de l’enveloppe cellulaire, causées par la présence d’antifongiques polyéniques, se répercutent sur l’activité de la S-adénosylméthionine : ∆²⁴-stérol transméthylase. Des essais effectués sur cette enzyme montrent que l’action des antifongiques polyéniques dépend de l’antifongique et de sa concentration dans le milieu réactionnel.

Il n'y a pas de commentaire pour ce document.

pour proposer un commentaire.
© Tous droits résérvés IMIST/CNRST
Angle Av. Allal Al Fassi et Av. des FAR, Hay Ryad, BP 8027, 10102 Rabat, Maroc
Tél:(+212) 05 37.56.98.00
CNRST / IMIST

Propulsé par Koha