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Université Hassan II - Mohammedia

Les systèmes d’enseignement sont soumis à des rénovations qui apparaissent à posteriori vulnérables. Dans cette étude nous montrons que cette vulnérabilité est l’indice d’un phénomène invisible mais bien présent et tout aussi profond : il s’agit du phénomène qui fait rapprocher, de manière inexorable, le métier d’enseignant à celui de l’ingénieur cogniticien. Nous montrons que ce phénomène peut faire l’objet d’une caractérisation scientifique, quitte à remplacer le paradigme OHERIC de C.BERNARD, trop restreint pour rendre intelligible un tel phénomène, par le paradigme aristotélicien de la causalité. En effet, nous montrons que la professionnalisation du métier d’enseignant ne saurait être qu’un épiphénomène d’un phénomène englobant, à savoir la différenciation professionnalisante de l’activité humaine prise dans son acception anthropologique. Par contre, l’OHERIC est tout à fait indiqué pour la mise à l’épreuve de l’outil élaboré pour anticiper les effets de ce phénomène sur le devenir du métier en question.