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Myélopathie cervicarthrosique : Etude rétrospective de 147 cas

par Abdelkarim, Yassine Publié par : Université Mohammed V - Souissi, Faculté de Médecine et de Pharmacie (Rabat) Année : 2002
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Université Mohammed V - Souissi

Notre travail porte sur une étude rétrospective d’une série de 147 cas de myélopathie cervicarthrosique colligés au service de neurochirurgie de l’hôpital des spécialités ONO au CHU-IBN SINA de Rabat sur une période de 18 ans allant de 1983 à 2000. La myélopathie cervicarthrosique est une affection de l’adulte jeune avec un âge moyen de 49 ans et des extrêmes allant de 26 à 80 ans. C’est une pathologie à prédominance masculine puisqu’il s’agit de 111 hommes (75,5%) et 36 femmes (24,5%). Parmi les circonstances de survenue, on a dégagé la notion de profession favorisante chez les hommes dans 35,4% des cas et la notion de cause déclenchante dans 14,2% des cas, en particulier le traumatisme du rachis cervical. Le début de la symptomatologie était progressif dans 84,3% des cas. Le tableau clinique était variable d’un patient à un autre. L’éventail des signes cliniques est réduit schématiquement à des névralgies cervico-brachiales dans 56,4% des cas, un syndrome pyramidal dans 53,7% des cas et une tétraparésie spasmodique dans 36% des cas. Le bilan diagnostic fait appel aux examens radiologiques et parfois les examens neurophysiologiques. Les radiographies standards sont systématiques et indispensables dans le bilan initial et l’IRM (réalisée chez 39,4% de nos patients) est actuellement l’examen de choix dans le diagnostic des myélopathies cervicarthrosiques. Sur le plan thérapeutique, tous nos patients ont bénéficié d’un traitement médical. Parmi eux, 113 ont été opérés (55 fois par abord postérieur et 58 fois par abord antérieur) et 34 n’ont pas été opérés pour des motifs variables. En post-opératoire précoce (≤1 mois), 73 patients (64,6%) se sont améliorés, 30 patients (26,5%) ont gardé un état neurologique stationnaire, 4 patients (3,6%) ont présenté une aggravation neurologique et 6 patients (5,3% sont décédés. A long terme, 61 patients ont été revus après l’intervention avec un recul moyen de 23,9 mois. Leur étude montre une amélioration chez 53 patients (86,9%, un état stationnaire chez 7 patients (11,5%) et une aggravation chez 1 patient (1,6%). Enfin, l’évolution des 21 patients traités médicalement et revus en consultation avec un recul moyen de 26 mois ; a été marqué par une amélioration de l’état neurologique chez 6 patients (28,6%) et une stabilisation chez 15 patients (71,4%). En fin, il ressort de l’étude comparative de notre série avec celles publiées dans la littérature une concordance parfaite dans les résultats épidémiologiques, cliniques, de l’imagerie et neurophysiologiques. Quant à la comparaison des résultats thérapeutiques, elle reste difficile et très grossière dans la mesure où les auteurs ont utilisé des méthodes thérapeutiques différentes (médicales et chirurgicales), techniques chirurgicales très variées et enfin des échelles variables d’évaluation des résultats après le traitement. Cependant et de manière générale, nos résultats restent comparables à ceux publiés dans la littérature.

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