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Enquête épidémiologique des principales dermatoses en milieu scolaire à Taza

par Ait Ichen, Zakaria Publié par : Université Mohamed V, Faculté de Médecine et de Pharmacie (Rabat) Année : 1992
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Université Mohamed V

Il nous a été donné de réaliser une étude sur les principales dermatoses en milieu scolaire de la ville de Taza. Ce travail comporte deux parties : - La première partie concerne une étude rétrospective sur l’activité d’une année du service d’hygiène scolaire concernant les dermatoses infantiles. Elle révèle une incidence totale de 12.02%, la teigne représente 4.9%, la gale 4.3%, la rougeole 1.75% et enfin la varicelle 1.22%. - La deuxième partie est une enquête ponctuelle sur le terrain effectué par nous même. Elle comprend les élèves de vingt-trois établissements du premier cycle fondamental. Le nombre total est de 435 élèves (2242 garçons et 2100 filles). Les résultats de cette enquête peuvent être résumés : - Sur le plan épidémiologique : l’incidence totale des dermatoses est de 43.16%. le sexe féminin est légèrement prédominant (46.13% des filles atteintes et 40.36% des garçons). La tranche d’âge de 6 à 10 ans est plus réceptive que celle de 11 à 15 ans. Le niveau socio-économique intervient pour beaucoup. C’est ainsi que la promiscuité familiale et scolaire, le manque d’hygiène corporelle et l’habitat non convenable augmentent l’incidence de ces affections. - Sur le plan étiologique : la pédiculose du cuir chevelu est de loin la plus fréquente (20.75%). Vient ensuite par ordre décroissant la teigne du cuir chevelu (10.04%) ; la gale (8.18%), l’impétigo (4.96%) ; la varicelle (3.72%) et la rougeole (2.29%). En effet l’insuffisance en personnel d’hygiène scolaire et en matière d’hygiène des établissements scolaires ; le manque d’éducation sanitaire surtout au niveau des écoles et les contraintes financières font que ces maladies restent toujours un problème de santé publique. Enfin la prophylaxie reste la base de la lutte contre ces maladies. Elle doit faire appel à une éducation sanitaire correcte et à un dépistage systématique au moins une fois par an dans le milieu scolaire et familial.

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