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Contribution à l’étude et à la mise en valeur du potentiel truffier de la région orientale du Maroc

par Bouziani, Naoual Publié par : Université Mohammed Premier, Faculté des Sciences (Oujda) Année : 2009
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Université Mohammed Premier

Le terfess, ou truffe du désert, sa production est plus localisée dans les déserts des pays du moyen orient et du Maghreb. Au Maroc, la région orientale, et plus particulièrement la zone des hauts plateaux, est très connue par sa haute productivité en années favorables. Trois types de terfess peuvent y être rencontrés, le blanc (Tirmania nivea et Tirmania pinoyi), le rouge (Tefezia boudieri) et le noir (Terfezia clavery). D’autres espèces peuvent, aussi, exister. Les sites productifs, suite à une analyse en composantes principales (ACP), se caractérisent par une faible teneur en argile et matière organique mais par une présence de calcaire total et actif. Ces caractéristiques se semblent pas suffisantes à elles seules pour identifier les sites comme productifs ou non. Il doit y avoir d’autres paramètres que nous n’avons pas étudiés, paramètres de nature pédologique ou autre. Ces champignons peuvent vivre en association mycorhyzienne avec des plantules de type herbacé appartenant notamment à la famille des cistacées. Les divers protocoles de mycorhization, que nous avons suivis, n’ont jamais abouti à la fructification. Toutefois, le test de mycorhization en utilisant le sol d’origine et sans stérilisation a permis l’apparition de structures microscopiques évoquant celles des primordiums constatés auparavant dans le cas de la truffe noire ou observées par certains chercheurs sur le terrain dans la région de Bouâarfa. Par culture in vitro, nous avons pu isoler des cultures fongiques à partir de fragments de carpophores. Trois milieux de culture ont été testés : MNM, Bertrand et Pachlewski. La croissance sur les milieux Bertrand et Pachlewski s’est avérée, dans tous les cas, nettement plus rapide que celle obtenue sur les trois milieux se présentent sous forme de filaments aux ramifications a angles droits. Sur milieux solides, les mycéliums présentent souvent des véhicules leur donnant un aspect levuriforme. L’effet de la composition du milieu ainsi que de la concentration de certaines composantes du milieu de culture a été étudié. Les diverses souches isolées ont été identifiées par criblage moléculaire mais les résultats obtenus restent controversés. L’application d’un choc hydrique a permis aux spores de se débarrasser de leurs parois engendrent, dans certains cas, des taux de germination très élevés. Divers procédés de conservation ont été étudiés : Conservation des carpophores entiers, sous forme de tranches ou en poudre, conservation à l’ombre, réfrigération, dessiccation par étuvage, congélation et autoclavage dans l’huile de table ou dans une solution de NaCi/Acide critique… l’appréciation organoleptique par dégustation nous a permis de constater que le procédé de congélation est le seul qui donne des résultats satisfaisants.

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