Etude épidémiologique des cancers cutanées à la province d'Agadir (1991-1999 )
Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres | Réservations |
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Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Médicales et Pharmaceutiques | TH-616.994 HOU (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000014186 |
Sous format papier
Université Mohammed V - Souissi
Ce travail a porté sur 85 cas de cancers cutanés colligés à l’hôpital provincial d’Agadir, durant la période comprise entre 21-01-91 et 07-12-99. Ces tumeurs se répartissent entre le type histologique comme suit : 51 cas d’épithélioma basocellulaire, 21 cas d’épithélioma spinocellulaire, et 13 cas de mélanome malin. Il ressort donc de cette période, la nette prédominance des épithéliomas basocellulaires. L’âge de nos malades est compris entre 17 ans et 100 ans avec un maximum de ces entre 60 et 69 ans. Par ailleurs, dans notre série, les cancers cutanés touchent plus les hommes que les femmes. Les lésions sont localisées dans 71,76% sur des parties photo-exposées du corps en particulier le visage. Ceci confirme le caractère photo-induit de ces tumeurs. Pour nos patients, deux grands facteurs de risque sont : les radiations solaires, et la présence de lésions précancéreuses (18,82%). De point de vue clinique, le retard de consultation noté la plupart de nos patients rend le traitement conciliant la sécurité carcinologique et le bon résultat esthétique difficile, d’où la nécessité du dépistage précoce de ces cancers. Sur le plan thérapeutique, 71 patients de notre série ont été traités à l’hôpital provincial d’Agadir le seul moyen utilisé est la chirurgie, qui est pratiquée par le dermatologue. Ces lésions traitées à Agadir avaient des localisations variées et intéressaient les types histologiques suivants : l’épithélioma basocellulaire (47 cas), l’épithélioma spinocellulaire (13 cas), et le mélanome malin (11 cas). Les résultats obtenus permettent de conclure que le traitement chirurgical des cancers cutanés est un moyen sûr, efficace, rapide et donnant de bons résultats carcinologiques et esthétiques. Les autres malades de notre série qui n’ont été traités à Agadir, avaient des lésions dépassant les capacités chirurgicales du dermatologue, ou nécessitant une prise en charge pluridisciplinaire ; de ce fait, ils ont été adressés au CHU pour traitement.
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