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Etude comparée de la palynoflore (kystes de dinoflagellés) aux passages Crétacé–Paléogène (K–Pg) et Paléocène–Eocène (P–E) du Nord-Ouest du Maroc et du Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire: Systématique, Biostratigraphie, Paléoenvironnements et Paléobiogéographie

par Guede, Koré Elysée Publié par : Université Mohammed V (Rabat) Détails physiques : 341 pages Année : 2016
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Thèse universitaire La bibliothèque des Sciences Exactes et Naturelles
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PH.D Université Mohammed V 2016

Les sédiments d’âge Crétacé supérieur–Eocène des coupes de Sekada et Tahar, Rif externe occidental (Nord-Ouest du Maroc) et du sondage de Fresco 2 (Sud-Ouest de Côte d'Ivoire), font ici l'objet d’études lithostratigraphique, palynologique (systématique, palynostratigraphie, paléoenvironnement, paléogégraphie) et géochimiques.
20105 palynomorphes dont 220 espèces de kystes de dinoflagellés, 14 espèces de spores et grains de pollen et une espèce de chlorophycées ont été identifiées. Deux nouvelles espèces de kystes de dinoflagellés: Nematosphaeropsis silsila sp. nov., et Pterodinium ayachensis sp. nov, ont été décrites dans le matériel marocain et 5 autres espèces restent en nomenclature ouverte.
La biostratigraphie, fondée sur les événements marqueurs de kystes de dinoflagellés, a permis des précisions de datations des trois coupes en faisant des comparaisons avec plusieurs coupes de références, connues dans plusieurs régions de l’Hémisphère Nord. Elle a permis des subdivisions détaillées au niveau de l’étage (Campanien–Yprésien) et des corrélations entre les dépôts marocains et ivoiriens. Au Maroc, les dinoflagellés ont permis la mise en évidence du Paléocène dans la partie supérieur du soit-disant Crétacé supérieur (défini auparavant dans l'ensemble du Rif externe occidental), ainsi que les deux limites Crétacé–Paléogène et Paléocène–Eocène. Les analyses géochimiques ont révélé la présence d’une couche d'iridium, découverte ici pour la première fois au Maroc, à la limite Crétacé–Paléogène dans la coupe de Tahar. Cette couche, observée à plusieurs endroits du Globe, témoigne de la chute d'un astéroïde sur Terre à la fin du Maastrichtien.
Les analyses quantitatives des kystes de dinoflagellés et d’autres palynomorphes ont permis des reconstitutions des paléoenvironnements. Suivant Lentin et Williams (1980), les dépôts marocains sont attribués à une paléogéographie de type transitionnel entre la province tempérée et la province tropicale ou téthysienne, alors que ceux de Côte d’Ivoire sont attribués à une province tropicale à subtropicale.

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