La leishmaniose cutanée à la province d’Errachidia
Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres | Réservations |
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Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Médicales et Pharmaceutiques | TH-616.936 OUH (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000014009 |
Sous format papier
Université Mohammed V, Souissi
Pendant le mois de Juin 1992, 566 cas de leishmaniose cutanée ont été recensés dans les différentes localités touchées à la circonscription sanitaire d’Alnif (Province d’Errachidia). L’analyse de ces cas a montré qu’une répartition égale dans les deux sexes et une prédominance de l’atteinte chez les jeunes. L’aspect clinique le plus fréquemment rencontré est la forme humide, les lésions sont nombreuses chez certains patients. Elles siègent préférentiellement aux membres et à la face, elles sont le plus souvent limitées et rarement surinfectés. L’évolution vers une cicatrice gaufrée et déprimée se fait après des délais dépassant rarement 6 mois. Le traitement entrepris était symptomatique et local dans la majorité des cas, il est à base de pommade antibiotique (chlorotétracycline 3%). Les cas surinfectés bénéficient d’un traitement par voie générale à base de Pénicilline G ou de Tétracyclines. Concernant le diagnostic parasitologique, 15 frottis sur 30 étaient positifs. L’enquête menée par l’équipe de l’Institut Nationale d’hygiène en 1992 a permis de déterminer le réservoir du parasite, un mérion Shawi grandis capturé présente des lésions typiques du pavillon de l’oreille. La lutte contre cet animal a donné de bons résultats. Quant au vecteur, la seule espèce trouvée est le phlebotomus papatasi. La situation épidémiologique de la leishmaniose cutanée à la province d’Errachidia a été marquée durant les années 1991 et 1992 par une nette augmentation de l’aire d’expansion. Cette situation a eu pour conséquence la mise en place d’un programme de lutte par le Ministère de la santé publique.
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