Les pertes de substances mandibulaires
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Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Médicales et Pharmaceutiques | TH-617.63 RHO (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000008477 |
Sous format papier
Université Mohammed V - Souissi
La perte de substance mandibulaire, survenue à la suite d'une pathologie traumatique, tumorale, infectieuse ou toxique, est génératrice d'un déséquilibre ostéo-maxillo-dentaire responsable de déformations dont les retentissements fonctionnels, esthétiqueset psychologiques sont particulièrement graves. C'est ainsi qu'elle est considérée comme un handicap pour la restauration ultérieure. En effet, de tout temps les pertes de substance interruptrices mandibulaires ont posé le double problème de leur reconstruction et de leur réhabilitation prothétique dentaire. L'apparition dans l'arsenal thérapeutique des lambeaux libres revascularisés a totalement changé les résultats souvent désespérants de cette reconstruction. Ils trouvent leur principal intérêt dans la possibilité d'une reconstruction pluritissulaire en un seul temps. Les facteurs qui conditionnent ce choix se rapportent au terrain, à l'étiologie et à la nature de la perte de substance. Les résultats fonctionnels de cette reconstruction sont très variables et dépendent notamment des possibilités de réhabilitation dentaire. Or, la réhabilitation dentaire se fera par une prothèse conventionnelle ou par la pose d'implants qui permettent d'améliorer le pronostic fonctionnel. Enfin, la prise en charge des pertes de substance mandibulaires nécessite une approche multidisciplinaire incluant lous les intervenants afin d'accomplir le traitement morphologique et fonctionnel.
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