Embolie graisseus post traumatique ( A propos de 52 cas )
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Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Médicales et Pharmaceutiques | TH-616.249 SAD (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000014102 |
Sous format papier
Université Mohammed V - Souissi
L’embolie graisseuse post traumatique (EGPT) se définit, en plus de certains signes généraux, par 3 syndromes associés ou isolés : neurologique, respiratoire et cutané. C’est une affection dont la physiopathologie n’est pas encore clairement établie. Elle survient essentiellement chez le sujet jeune de sexe masculin après fracture des os longs, principalement dans les suites d’un AVP. Sa symptomatologie est très variable pouvant aller des simples rash cutanés jusqu’au décès par insuffisance circulatoire ou respiratoire. Les critères diagnostiques demeurent multiples et variés, ils sont essentiellement cliniques, les techniques modernes biologique et morphologiques permettent de renforcer les arguments cliniques. Les modalités thérapeutiques ne font l’objet d’aucun consensus actuel. Le traitement est essentiellement symptomatique, centré sur la ventilation artificielle en pression positive (PEEP). Il est aussi préventif basé sur l’immobilisation précoce des foyers de fracture par ostéosynthèse, l’administration de méthylprednisolone et sur le traitement précoce et adéquat de l’état de choc. L’analyse statistique de 52 observations colligées au service de la RUCH entre 1993 et 2001 et une revue de la littérature ont permis de dégager un certain nombre de facteurs de gravité dont l’âge supérieur à 50 ans, l’association à un traumatisme du thorax ou du rachis, une durée du coma supérieure à quatre jours, la présence d’un syndrome de détresse respiratoire aiguë ou d’une insuffisance rénale aiguë et le recours à la ventilation mécanique.
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