Politique monétaire au Maroc : entre ruptures structurelles et fluctuations conjoncturelles
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Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Juridiques, Economiques et de Gestion | TH-332.4964 OUA (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000025233 |
PH.D Université Mohammed V 2017
Cette thèse se propose d’examiner les effets des ruptures structurelles sur la conduite de la politique monétaire au Maroc. De même, elle s’intéresse à évaluer la contribution des chocs conjoncturels aux fluctuations des variables macroéconomiques-clés du Maroc. Pour parvenir à ce but, nous examinerons l’évolution de ces variables à l’aune des changements structurels, en particulier à travers la mise en application des tests de racine unitaire avec ruptures structurelles. Ces tests, sont par la suite, appliqués à un panier de variables macroéconomiques marocaines afin de rétablir la vraie dynamique temporelle des données étudiées. Ensuite, nous étendons notre évaluation empirique à un cadre multivarié de type VAR, dont l’objectif est de vérifier empiriquement l’existence ou non des changements structurels dans la conduite et l’orientation de la politique monétaire marocaine depuis les années quatre-vingts. Dans le souhait de répondre à cette question, notre approche consiste techniquement à utiliser le test de Qu et Perron (2007). Pour approfondir notre analyse, deux modélisations de type SVAR seraient estimées pour différents épisodes monétaires. Dans le premier modèle, nous utiliserons l’output-gap, l’inflation courante et le taux moyen pondéré du marché interbancaire comme variables endogènes. Les résultats obtenus devraient permettre d’une part de mettre en évidence les effets d’un changement structurel de la politique monétaire marocaine sur la dynamique de l’output gap et l’inflation courante et, d’autre part de comparer l’efficacité et la crédibilité de la politique monétaire marocaine de la période globale avec celles des sous périodes identifiées. Dans le deuxième modèle, nous considérons les mêmes variables du premier modèle mais cette fois-ci nous estimerons trois chocs simultanément, un choc d’offre, un choc de demande et un choc de la politique monétaire. Pour ce faire, notre méthodologie consiste à utiliser l’approche d’Uhlig (2005) qui permet l’identification des chocs structurels en termes de signes. Ceci devrait, en principe, permettre d’identifier dans quelle proportion, les chocs considérés contribuent aux fluctuations macroéconomiques marocaines.
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