les traumatismes de l'urèthre postérieure ( A propos de 50 cas )
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Thèse universitaire | La bibliothèque des Sciences Médicales et Pharmaceutiques | TH-617.1 ACH (Parcourir l'étagère) | Disponible | 0000000014070 |
Sous format papier
Université Mohammed V - Souissi
Les ruptures de l’urèthre postérieur sont fréquentes compliquant 10% des fractures du bassin et restent graves par leur rétentissement mictionnel, sexuel et rénal. D’après une étude portant sur 50 cas de ruptures post-traumatiques de l’urèthre postérieur colligées au service d’Urologie A du C.H.U. Ibn Sina de Rabat entre 1980 et 1996 ; il ressort que : • L’âge moyen de 34 ans avec des extrêmes de 16 à 70 ans ; • Les étiologies sont largement dominées par les accidents de la voie publique qoit 86% des cas ; • L’uréthrorragie, la rétention aiguë des urines et l’hématome périnéal constituent la triade classique pathognomonique du traumatisme de l’urèthre postérieur ; • L’uréthrocystographie rétrograde pratiquée entre le 8ème et le 12ème jour à montré : - Que l’urèthre membraneux est le plus fréquemment atteint soit 96% des cas ; - 39 ruptures complètes soit 78% des cas. Sur le plan thérapeutique : • Le tuteur uréthral est à ne pas recommander car il donne des échecs dans 80% des cas ; • L’endoscopie guérit un malade sur deux ; • L’anastomose termino-terminale après 3 mois de cystostomie donne de meilleurs résultats soit 72% des cas. Le profil évolutif de nos patients est caractérisé par le survenue d’une impuissance sexuelle dans 16% des cas et d’une incontinence urinaire dans 4% des cas.
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