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Prise en charge des chéloïdes

par Adel, Mostafa Publié par : Université Mohammed V - Souissi, Faculté de Médecine et de Pharmacie (Rabat) Année : 2000
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Université Mohammed V - Souissi

Les chéloïdes sont définies comme étant des hyperplasies du tissu conjonctif succédant à un processus inflammatoire du derme. Elles surviennent principalement chez le sujet jeune de race noire, à un degré moindre chez les Polynésiens et les Asiatiques sans aucune prédilection sexuelle évidente. Bien que cette affection soit individualisée depuis fort longtemps, l’étiopathogénie des chéloïdes reste encore obscure ; elles seraient en rapport avec un désordre génétique à l’origine d’un trouble du système d’immunité surtout à médiation cellulaire, principale source de cytokines. Sur le plan clinique les chéloïdes se présentent sous forme de « bourrelets » dermiques, denses, pourvus d’expansions périphériques s’étendant au-delà des limites de la lésion d’origine, sans aucune tendance à la résorption spontanée ce qui les distingues des cicatrices hypertrophiques. Certaines zones sont propices au développement des chéloïdes dont les principales sont : la région préstérnale, le haut du dos, la région deltoïdienne, le lobule de l’oreille et le cou. Elles constituent dans les cas une gêne voir même un handicap fonctionnel ou esthétique selon leur siège. Sur le plan histologique le « nodule collagène », considéré comme s’unité structurale d’identification des cicatrices chéloïdes, est composé d’amas denses de fibroblastes au sein d’une trame de fibre de collagène cernée par de petites vaisseaux sanguins. On trouve également une infiltration de cellules inflammatoires faite essentiellement de lymphocytes et d’éosinophiles. Le traitement des chéloïdes doit être abordé avec prudence et modestie, la récidive étant quasi constante après exérèse chirurgicale simple. Certes, l’existence d’une multitude de méthodes thérapeutiques est généralement signe qu’aucune d’elles n’est entièrement satisfaisantes. Cependant, en attendant l’expérimentation et l’évaluation in vivo de certains agents potentiels, certaine méthodes combinant chirurgie et corticothérapie ou chirurgie et radiothérapie ont prouvé une certaine efficacité vue le recul des études et le grand nombre de cas traités. Il est donc souhaitable d’éviter leur apparition par des gestes doux et atraumatiques, én évitant la tension des sutures au niveau des zones propices surtout chez les sujets à risque et par le traitement de toute infection par une antibiothérapie adaptée

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