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Apprentissage des langues au préscolaire et maitrise du français au supérieur : Cas des élèves ingénieurs de l'Institut National des postes et télécommunications

par Bentouimou, Niama Publié par : Université Mohammed V - Souissi, Faculté des Sciences de l'Education (Rabat) Année : 2010
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Université Mohammed V - Souiss

Aujourd’hui, la question de l’enseignement des langues étrangères est d’une importance capitale, d’abord parce qu’elle s’impose en tant que compétence fondamentale nécessaire à tous les profils et aussi du fait qu’elle s’inscrive au cœur du processus de la mondialisation, en tant que vecteur de la communication humaine. Les langues étrangères prennent, de ce fait, une dimension individuelle et sociétale aussi et pourquoi pas planétaire. Notre recherche s’inscrit dans le cadre d’une question principale : La politique globale de l’enseignement est-elle un projet socialement valide et assure-t-elle la formation d’un capital humain performant capable de constituer un avantage concurrentiel au pays pour faire face aux exigences de la mondialisation ? Cette question étant complexe, nous proposons d’y répondre en évaluant notre politique d’enseignement des langues, à travers la réalisation d’un recoupement entre notre public spécifique d’élèves du Supérieur et les professionnels qui les recrutent, dans le contexte singulier du paysage linguistique marocain. Ainsi, notre problématique se décline comme suit : à l’ère de la mondialisation et face à ses nouvelles exigences, la politique de l’enseignement des langues en tant que composante de la politique globale de l’enseignement assure-t-elle une formation optimale des compétences en langues et en communication ? Par la suite, nous focaliserons notre étude sur l’enseignement du français en ces termes : la politique de l’enseignement du français, en tant que composante de la politique de l’enseignement des langues, positionne-t-elle cette langue de sorte à assurer sa maîtrise avant de lui octroyer la fonction de langue d’enseignement pour accéder au savoir et garantir l’insertion et la réussite professionnelle ? Dans la mesure où nous nous sommes intéressés à l’acquisition et à la maîtrise d’une langue étrangère en l’occurrence le français, il était important pour nous de cadrer notre thème comme suit : l’efficience de la politique de l’enseignement du français en tant que langue enseignée et langue d’enseignement est-elle tributaire de son introduction précoce dans le système d’enseignement, à travers notamment la généralisation du préscolaire ? Notre recherche tentera donc de développer une réflexion sur l’enseignement des langues étrangères, en nous appuyant sur le cas spécifique des élèves ingénieurs de première année (2006-2007) de l’Institut National des Postes et Télécommunications (INPT) . C’est une analyse de la situation actuelle de l’enseignement du français, en tant que langue d’enseignement, au niveau du Supérieur. La présente étude est organisée autour des notions d’histoire de la rencontre des langues au Maroc, de la politique d’enseignement des langues, de l’acquisition des langues et du bilinguisme. Notre thèse est, en conséquence, structurée en deux parties. La première présente le Cadre Théorique et la seconde présente la Méthodologie de Recherche. La première partie compte deux chapitres : Le chapitre 1 : nous y présenterons le contexte linguistique marocain à travers trois points essentiels : un aperçu historique de la rencontre des langues au Maroc qui, à notre sens, est une des explications fondamentale du statut et de la nature des langues en présence aujourd’hui. Ensuite, nous effectuerons une description de la politique linguistique du Maroc. Nous focaliserons notre étude, plus particulièrement, sur l’enseignement du français, de l’indépendance à nos jours. Et enfin, nous analyserons la Charte de l’éducation et de la formation, le Livre Blanc et le Plan d’Urgence en apportant un éclairage sur l’enseignement des langues. Pour effectuer cette analyse, nous remonterons aux sources et nous vérifierons notre système depuis le Préscolaire. Le chapitre 2 est réservé au traitement de la question du bilinguisme à travers quatre points. Le premier décrit les principales théories du langage et de son acquisition, selon les théories traditionnelles et les courants théoriques actuels. Le second, quant à lui, porte sur le développement du langage chez l’enfant. Le troisième point aborde la question du bilinguisme dans sa dimension psychologique, sociolinguistique, socio psychologique et neurolinguistique. Au niveau de ce chapitre, nous traiterons aussi la notion de bilinguisme et les stratégies particulières de communication du bilingue et nous ouvrirons notre recherche sur d’autres formes de bilinguismes. Une conclusion viendra faire la synthèse de cette première partie. La seconde partie, réservée à la méthodologie de recherche, s’articule autour de deux chapitres : Le chapitre 3 présente le premier volet de notre étude, à travers une première enquête menée auprès des professionnels des télécommunications et de l’informatique. Cette étude tentera d’une part de confirmer le bien fondé de notre problématique qui concerne la vérification de l’adéquation de la politique d’enseignement des langues, dans notre pays, avec les besoins de la mondialisation dans ces secteurs particuliers. D’autre part, les résultats de cette enquête nous permettront d’aborder la valeur des langues en usage chez ces professionnels en cernant leurs attentes et leurs besoins en langues, non seulement en fonction de leurs représentations propres qui pourraient être subjectives, mais aussi par rapport à des besoins objectifs liés à des situations de communication ‘vitales’ au sein d’une entreprise. Le chapitre 4 présente le second volet de notre étude, à travers une deuxième enquête réalisée auprès des élèves ingénieurs de première année de l’I.N.P.T. Il nous a semblé intéressant d’évaluer leur niveau de français et de trouver des éléments de réponse qui pourraient expliquer les éventuels écarts entre leur résultat. De même, nous tenterons de relever chez eux certains facteurs qui ont influencé le niveau de maîtrise de cette langue étrangère. Une attention particulière sera portée sur les facteurs qui sont sous le contrôle des autorités éducatives. Enfin, le croisement des résultats des deux enquêtes permettra d’établir le lien entre le système de formation et les besoins en langues du marché de l’emploi. Une conclusion viendra clore cette seconde partie Pour finir, une conclusion générale présentera les limites et avantages de cette étude, les résultats et discussion et enfin au vu de cette recherche, nous proposerons quelques recommandations pour rendre notre système d’enseignement des langues plus efficient.

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